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Plus pertinentes en toute fin de vie

Publié le 10 janvier 2015
Par Matthieu Vandendriessche
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Les ordonnances restent inappropriées, donc propices aux effets indésirables, dans près des deux tiers des cas au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), relève une étude prospective menée par une équipe de médecins hospitaliers toulousains. Elle a intégré 6 275 résidents de 15 établissements de Midi-Pyrénées, parmi lesquels 498 patients décédés après six mois de suivi.

Il en ressort que le nombre de médicaments parmi les patients décédés était de 8,3 par jour en moyenne et de 6,4 chez les patients en fin de vie (à 6mois du décès), contre 8,5 pour ceux qui étaient encore en vie. Les résidents évalués en fin de vie recevaient significativement plus de morphiniques, mais moins d’antidépresseurs, de neuroleptiques, d’hypolipémiants et d’antihypertenseurs. « Lorsqu’ils repèrent une situation de fin de vie, les médecins parviennent à ajuster les traitements et à les rendre plus pertinents, estime le Pr Yves Rolland, gériatre au centre hospitalo-universitaire de Toulouse. Mais ils sont assez peu performants pour apprécier une fin de vie imminente en institution. »

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