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Passons aux actes !

Publié le 16 mai 2009
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La fonction soignante de l’équipe officinale est une mission essentielle qui doit être promue », a martelé Frédéric Roussel, président du Comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO), pour qui « le plus important aujourd’hui est la relation avec le client ». Un an après sa création, le CVAO a profité du salon pour revenir sur ses objectifs, dresser un premier bilan de ses actions et évoquer les stratégies à venir… L’association, soutenue par Ratiopharm et la société Jenwin, compte aujourd’hui une quarantaine de membres (pharmaciens, préparateurs, médecins et psychologues). Ses objectifs sont toujours de réfléchir de façon permanente sur la fonction soignante officinale, mais aussi de soutenir une « démarche qualité » professionnelle par des moyens d’information et de formation. En élaborant notamment des outils simples et concrets pour faciliter l’implantation de cette démarche au niveau de la dispensation au comptoir.

La démarche qualité désormais indispensable

Ainsi, deux fois par an, des groupes de travail sont désignés pour élaborer des « recommandations pour la pratique officinale ». Les premières portaient sur « le prurit génital chez la femme » et « l’ordonnance d’exception d’antiémétique de type sétron ». En janvier 2009, le CVAO a procédé à leur évaluation auprès d’officinaux utilisateurs qui ont dit vouloir renouveler l’expérience à une encourageante majorité (91 % !). Ils proposent d’ailleurs d’autres requêtes de comptoir telles que les hypertenseurs, le stress, la fatigue et les lecteurs de glycémie.

En fin de conférence, une officinale s’est toutefois interrogée : « Trop de démarches qualité sont lancées un peu partout et le pharmacien s’y perd… Il faudrait plus d’homogénéité ! » Mais pas question de se disperser car, selon une enquête CVAO réalisée en septembre 2008, 94 % des pharmaciens interrogés considèrent que la démarche qualité à l’officine est « indispensable pour assurer l’avenir de la profession officinale ».

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Le Cercle du Carla devient celui des pharmaciens

Sept ans après sa création, le Cercle du Carla devient le Cercle des pharmaciens. A sa tête, Bruno Sidi, installé à Castres (Tarn) et anciennement vice-président du Cerce du Carla. Est-ce pour autant un désengagement des laboratoires Pierre Fabre ? Henri Hirsch (HGH Conseils), qui collabore au lancement de la nouvelle association, préfère parler de « prise d’envol » de la part de ses membres. « Certains projets pouvaient gêner Pierre Fabre en tant qu’industriel, mais il nous soutient toujours », a-t-il affirmé.

Objectifs affichés : « Ne pas reproduire les erreurs du Cercle du Carla, selon David Thierry, trésorier du Cercle des pharmaciens, et aller aussi vers ceux qui ne le connaissaient pas. » Mais toujours, comme l’a souligné la secrétaire générale Julie Denjean, « fédérer des pharmaciens dynamiques et entrepreneurs ».

Henri Hirsch ne sait pas encore combien, parmi les 350 membres de feu le Cercle du Carla, adhéreront au Cercle des pharmaciens. Des réunions régionales devraient être organisées avant l’été.