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Maisons de retraite: les conventions, carotte du financement

Publié le 12 juin 2004
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Une circulaire de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins destinée aux préfets, agences régionales de l’hospitalisation, DRASS et DDASS, publiée au Bulletin officiel du 3 avril, donne les instructions financières relatives à la médicalisation des établissements médicosociaux. Elle note que 2 509 conventions avaient été signées au 31 décembre 2003 (un quart des établissements pour personnes âgées) et rappelle l’objectif de 2 000 signatures supplémentaires pour 2004. La répartition des crédits par région se fera notamment à l’aune de cet objectif de signatures. Concernant le médicament, quand les établissements ne possèdent pas de PUI ou lorsqu’une nouvelle convention ne comprenant pas le médicament est signée, « les crédits correspondant au financement des médicaments prescrits aux résidents doivent être retirés des budgets des établissements » et restitués à l’enveloppe des soins de ville. Quand la convention signée prévoit le financement des médicaments par le budget de l’établissement, « tous les médicaments, y compris les médicaments coûteux, doivent être financés par la dotation soins de l’établissement ». Celle-ci est plafonnée par la Dominic (« dotation minimum de convergence ») basée principalement sur la valeur d’un point multiplicateur. Celui-ci est de 6,31 Euro(s) en 2004, quand le Syndicat national de gériatrie calculait en 2002, avant la réforme de la tarification, que pour la médicalisation d’un long séjour (50 Euro(s)/jour/malade) il aurait fallu au moins un point à 11 Euro(s).

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