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L’interpro au coeur des préoccupations

Publié le 27 avril 2018
Par Francois Pouzaud
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Les résultats de la seconde édition de l’étude Avenir Pharmacie-PharmagoraPlus auraient-ils eu l’effet d’un électrochoc sur les pharmaciens ? Pour 88 % des personnes interrogées, le pharmacien est l’acteur de premier recours et les Français confirment avoir pleinement confiance en lui et qu’ils sont prêts à voir ses missions et responsabilités se développer. Lors de l’édition 2018 de PharmagoraPlus tenu à Paris les 7 et 8 avril, l’effervescence a pris le pas sur le trouble. L’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique, en simplifiant les entretiens, leur a redonné du peps. Sur les bilans partagés de médication officiellement lancés le 16 mars, Gilles Bonnefond, président de l’Uspo, indique que les salles de formation sont pleines. Concernant le succès de l’expérimentation sur la vaccination antigrippale en pharmacie, les médecins et infirmières présents aux différents forums organisés sur le salon, n’en prennent pas ombrage. Sophie Bauer, secrétaire général du syndicat des médecins libéraux, demande juste que le médecin soit informé quand le patient est vacciné par le pharmacien, par une lettre de coordination. Mais ce qui semble susciter le plus d’intérêt chez les officinaux tourne autour de l’interprofessionnalité portée par les nouvelles organisations innovantes prévues par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, en particulier les Communautés professionnelles territoriale de santé (CPTS) constituées par les acteurs de santé pour renforcer leur coordination et améliorer la prise en charge de la population de leur territoire.

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