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La coordination existe bel et bien entre… médecins
Dans le cadre du parcours de soins de leurs patients, les médecins généralistes privilégient la coordination avec… leurs confrères spécialistes libéraux. Ils sont 93 % à le déclarer selon une enquête menée, par l’URPS médecins d’Ile-de-France, auprès de 800 généralistes franciliens. « Nous trouvons en eux une accessibilité de qualité dans la prise en charge de nos patients et une hyperréactivité à nulle autre pareille », assure José Clavero, secrétaire général de l’URPS. En cas d’urgence, 80 % parviennent à joindre directement le médecin spécialiste. En routine, ils les orientent le plus fréquemment vers les cardiologues, gastro-entérologues, radiologues, qu’ils citent aussi comme étant les plus facilement accessibles. Avec l’hôpital, la difficulté à établir des lettres de sortie persiste. Les comptes rendus de consultation des spécialistes reçus sous quinze jours maximum se font dans 97 % des cas. Pour communiquer, le courrier reste le moyen le plus utilisé, tant pour adresser un patient (53 %) que pour recevoir un compte rendu (61 %). Si le téléphone occupe une place importante (40 %), l’e-mail, qui a tendance à se développer, reste encore anecdotique (5 %). « Dans le monde libéral, la trajectoire entre le généraliste et les autres spécialistes est utile et bien perçue de part et d’autre », résume Bruno Silberman radiologue. Le président de l’URPS attend de la future loi santé qu’elle pérennise, améliore, enrichisse des liens « aussi naturels ».
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