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Jocelyne Wittevrongel PRÉSIDENTE DE L’UNION NATIONALE DES PROFESSIONS DE SANTÉ (UNPS) DEPUIS LE 12 JUILLET 2018, ET VICE-PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS PHARMACEUTIQUES DE FRANCE (FSPF)

Publié le 1 octobre 2018
Par Francois Pouzaud
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Pharmacien Manager. A quoi sert l’UNPS ?

Jocelyne Wittevrongel. Cette institution regroupe les représentants de 22 organisations syndicales de professionnels de santé libéraux et 12 professions de santé, soit près de 400 000 professionnels libéraux.

Elle n’intervient pas sur les questions tarifaires avec l’Assurance maladie, mais sur les grands principes de l’inter-professionnalité pour construire l’avenir du système de santé.

Elle négocie tous les cinq ans un accord-cadre interprofessionnel (ACIP) avec l’Assurance maladie et chaque profession le ratifie ensuite dans sa convention mono-catégorielle.

P.M. Depuis six mois, vous négociez un nouvel ACIP. Où en est-on ?

J.W. La dernière version consolidée du texte a pris en compte un grand nombre de nos demandes, il reste cependant des points à améliorer. Notamment, nous ne souhaitons pas que les professionnels de santé soient enfermés dans un carcan, il faut au contraire de la souplesse pour avoir un exercice coordonné des soins. Ainsi, on pourrait créer des structures non juridiquement formalisées encore plus souples que les communautés professionnelles de territoire de santé (CPTS).

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P.M. Dans son plan santé 2022, le président de la République entend donner une incitation financière forte aux CPTS. Etes-vous favorable à cette réforme ?

J.W. Il n’est pas question de pénaliser les professionnels de santé, qui n’auraient pas choisi d’emblée l’exercice coordonné. L’UNPS sera attentive aux transferts de financement vers les structures de coordination des soins et au fait qu’ils soient équilibrés. Il ne s’agit pas d’aller à marche forcée vers des CPTS qui ne vous correspondent pas, mais plutôt d’y aller par étapes successives.