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Fin de vie : l’Ordre des médecins ne veut pas de clause de conscience
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« Les préconisations de l’Ordre visent à empêcher l’obstination déraisonnable et à permettre à la médecine d’agir sur les souffrances, y compris par la sédation profonde et continue, en imposant dans le respect de la volonté exprimée une décision collégiale afin de protéger les patients et leurs familles d’une décision solitaire », précise l’instance.
Cette position rejoint celles contenues dans la proposition de loi Claeys-Leonetti sur l’accompagnement de la fin de vie qui doit être prochainement examinée au Parlement.
Etant donné « l’équilibre trouvé » de cette proposition de loi, l’Ordre des médecins estime qu’une clause de conscience spécifique n’est pas nécessaire pour les praticiens. Demander une telle clause pour les médecins reviendrait à considérer que la sédation profonde et continue évoquée dans le texte de loi est instituée pour donner la mort.
A ce jour, seule l’interruption volontaire de grossesse est soumise à une clause de conscience spécifique, qui se rajoute à la clause de conscience générale valant pour tout acte médical.
Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre des pharmaciens, milite pour sa part en faveur de l’instauration d’une clause de conscience pour la profession en particulier au regard de cette situation. « Il ne s’agit pas de laisser un patient sans soins pharmaceutiques mais de l’adresser à un confrère, si on ne veut pas, pour des raisons de conscience, le prendre en charge », avait-elle indiqué dans un entretien au Moniteur du 11 octobre 2014 (n°3050).
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