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Exercice coordonné : tout n’est pas Rosp

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Dans la nouvelle convention nationale pharmaceutique, le développement du numérique dans les échanges et l’amélioration de l’accès aux soins font l’objet d’une rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) spécifique.

Cinq indicateurs socles seront pris en compte pour le déclenchement de son versement en 2023, dont l’un concerne la participation du pharmacien à un exercice coordonné (rémunération de 10 millions d’euros par an pour la profession si les indicateurs sont remplis). Cette participation exige l’implication de l’officinal soit dans une équipe de soins primaires (ESP), une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), soit dans d’autres formes de coordinations pluriprofessionnelles de prise en charge des patients. Le directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme, a fait savoir aux syndicats pharmaceutiques que l’indicateur socle serait considéré comme atteint uniquement dans les trois premiers cas, c’est-à-dire si le pharmacien fait partie d’une ESP, d’une MSP ou d’une CPTS.

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