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Elections URPS 2021 : l’Occitanie
Du 31 mars au 7 avril 2021, les pharmaciens titulaires et cotitulaires sont invités à voter aux élections pour les Unions régionales des professionnels de santé (URPS). Ils vont ainsi désigner pour 5 ans leurs représentants auprès des instances régionales et des collectivités territoriales. Ce vote permettra également de déterminer la représentativité nationale des syndicats, qui présentent chacun une liste dans les 17 régions françaises. Focus sur l’Occitanie.
Région Occitanie
13 départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.
A pourvoir : 15 sièges
Réalisations de l’assemblée sortante (présidée par Valérie Garnier, Fédération des syndicats pharmaceutiques de France- FSPF)
- Exercice professionnel : création d’un carnet de vaccination électronique gratuit, sécurisé et partagé avec le patient et entre professionnels de santé, prévention de la dépendance et de la fragilité notamment chez les personnes âgées, partenariat dans le développement de la plateforme Bimédoc pour la mise en oeuvre des bilans partagés de médication, etc.
- Coordination des soins : mise à disposition d’une « carte de coordination » des professionnels de santé autour du patient, expérimentation du télésoin en officine avec la plateforme sécurisée Téléo, création d’un guichet pour l’aide à la constitution des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), etc.
- Représentation de la profession : réunions de concertation sur le parcours de santé des personnes âgées, etc.
Liste FSPF menée par Valérie Garnier, pharmacien titulaire à Meynes (Gard)
- Son credo : le renforcement de l’interURPS, qui a été révélée par la crise sanitaire. « C’est avec elle que nous allons porter sur le terrain les actions pluriprofessionnelles notamment dans le cadre des CPTS. »
- Les principaux axes du programme : aider les pharmaciens à intégrer les équipes de soins primaires (ESP) et les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP). « Il faut en revenir à ces structures plus simples. Les ESP sont des socles et permettront ensuite de porter les CPTS.» Autres projets : la mise à disposition de chaque officine du carnet de vaccination électronique, la poursuite du repérage de la fragilité notamment chez la personne âgée (projet ICOPE), le déploiement d’outils numériques ergonomiques pour les officinaux.
- Mention spéciale : le partenariat entre étudiants en pharmacie et officines pour s’approprier les outils numériques, en particulier le télésoin et la messagerie instantanée sécurisée.
Liste Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) menée par Bruno Julia, pharmacien titulaire à Lherm (Haute-Garonne)
- Son credo : « Travailler en équipe et sans considération de l’appartenance syndicale pour bénéficier des compétences de chacun.»
- Les principaux axes du programme : développement de la prévention et du dépistage, aide à l’intégration aux structures interprofessionnelles pour assurer de nouvelles missions telles que la dispensation protocolisée. Le troisième axe porte sur le retour au domicile après hospitalisation. « En mettant en place des outils de téléconsultation, nous rapprochons patients et spécialistes hospitaliers. Par ce biais, nous pouvons aussi faire connaître notre expertise dans le domaine du maintien à domicile.»
- Mention spéciale : un projet d’accompagnement dans les nouvelles missions en ayant recours à l’intelligence artificielle. « Pour les bilans de médication, par exemple, un outil pourrait permettre d’automatiser le recueil des données et des échanges avec le patient. Il y aurait aussi une aide à la décision pour le pharmacien. » Cet outil devra être utilisable avec les principaux logiciels officinaux.
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