• Accueil
  • Profession
  • Interpro
  • Compétence, proximité… les pharmaciens professionnels de santé les plus plébiscités par les Français
Compétence, proximité… les pharmaciens professionnels de santé les plus plébiscités par les Français

© Getty Images

Interpro Réservé aux abonnés

Compétence, proximité… les pharmaciens professionnels de santé les plus plébiscités par les Français

Publié le 27 juin 2024
Par Magali Clausener
Mettre en favori

L’Association NèreS (ex-Afipa), pour le bon usage des médicaments, insiste sur le rôle crucial du pharmacien auprès de Français de plus en plus perdus dans un système de soins en crise.

Les Français sans médecin traitant sont de plus en plus nombreux (+ 2 points versus 2023). À cela s’ajoute un système de santé qualifié « de difficilement compréhensible » pour 72 % des sondés (+ 5 points par rapport à 2023) et 65 % des interrogés qui déclarent ne plus savoir à qui s’adresser en cas de problème de santé (+ 7 points versus 2023), selon le dernier Baromètre de Santé des Français*.

Le pharmacien, un professionnel de santé accessible

Malgré cette complexité qui a conduit 1 Français sur 2 à renoncer à se soigner, le pharmacien reste un repère. Ainsi, 56 % des répondants ont, lors d’un problème de santé au cours des 12 derniers mois, pris un médicament en vente libre et 40 % ont parlé de leur problème à un pharmacien (contre 44 % qui ont consulté un médecin). D’ailleurs, 80 % des Français jugent qu’il est facile de s’orienter vers un pharmacien pour trouver une solution en 24 heures. Et 41 % envisagent de moins consulter un médecin pour les maux du quotidien compte tenu de l’augmentation des franchises médicales et de se rendre directement en pharmacie. 

349 millions de visites en pharmacie par an pour du premier recours

Pour renforcer le rôle du pharmacien, NèreS préconise de formaliser une vision des soins de premier recours de demain et définir une stratégie globale pour en améliorer l’accès. L’association propose aussi de définir et promouvoir la pharmacie comme porte d’entrée pour les soins de premier recours sachant que le réseau officinal reçoit 349 millions de visites par an uniquement constituées d’achats de produits de premier recours (sans ordonnance). Enfin, NèreS souhaite qu’une politique volontariste en matière de délistage sans déremboursement soit adoptée. En France, seulement 97 molécules sont délistées contre 135 en Allemagne et 146 au Royaume-Uni. Quant au non-déremboursement pour les molécules délistées, cela permettrait aux patients ayant peu de moyens financiers d’avoir une prescription médicale et à ceux étant plus à l’aise d’obtenir le médicament directement en officine.

Publicité