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Belle-Ile-en-Mer fait appel à des médecins hospitaliers
Le Dr Hervé Le Neel, président de l’URPS de Bretagne, réfute le terme de « médecin volant ». Pourtant, ce nom désignait jusqu’à présent les 23 médecins qui, depuis le printemps, se relayaient au chevet de Belle-Ile-en-Mer. « Un dispositif spécifique d’urgence – et non un modèle – mis en place juste avant la saison et destiné à répondre rapidement à l’insuffisance du nombre de médecins sur place », décrit le médecin généraliste rennais.
Mais l’ARS de Bretagne vient de mettre prématurément fin à cette mission qui palliait des carences tant en médecine libérale qu’en santé publique, l’île disposant en effet de seulement deux médecins pour 80 lits hospitaliers et autant en EHPAD.
Relais entre médecins hospitaliers et libéraux
Sous la pression des élus locaux qui estimaient le coût de fonctionnement trop lourd pour la collectivité (10 090 euros par jour) et des patients désorientés par la diversité des intervenants, un système d’activité partagée a été conclu. Des praticiens du centre hospitalier de Bretagne Atlantique, en cours de recrutement, interviendront désormais en journée, et les deux médecins libéraux assureront la nuit, les week-ends et les jours fériés. L’avenir dira si cette mesure qui entrera en vigueur le 15 octobre, permettra de garantir la permanence des soins et les urgences en saison. « Notre île voit passer sa population de 5 500 habitants l’hiver à 60 000 l’été et le dispositif du “médecin volant” a été une alternative, qui a permis de resserrer le tissu médical et même de développer des projets en commun comme la récupération du DP sur la carte Vitale dans les villages », constate Franck Gerald, le seul pharmacien de Belle-Ile-en-Mer.
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