Amélioration du système de santé : la dynamique des CPTS

Lors des Contrepoints de la Santé du 27 juin, Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie, a fait le tour des différents sujets d’actualité. Concernant les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), il estime qu’elles sont « un élément très structurant » de la construction du système de santé et que le cadre conventionnel devrait contribuer à leur développement. « Je vois une dynamique réelle dans les territoires », a souligné Nicolas Revel qui a insisté sur le co-pilotage des CPTS par l’Assurance maladie et les agences régionales de santé (ARS) grâce à un contrat tripartite. En revanche, il ne s’est pas engagé sur la création de 1 000 CPTS d’ici 2022. « On verra », a-t-il lancé.

Autre motif de satisfaction pour le DG : l’avenant sur les assistants médicaux. Il prévoit 4 000 assistants médicaux voire plus d’ici 2022. Nicolas Revel a aussi annoncé que dans les prochaines semaines, plusieurs projets « article 51 » vont être lancés. Au sujet des DMP et de la réticence des médecins à les créer, il a expliqué que des logiciels métiers facilitant leur création et leur enrichissement allaient arriver prochainement. Sur la télémédecine qui « décolle doucement », selon ses termes, Nicolas Revel exclut de revisiter l’avenant 6 relatif à la télémédecine pour favoriser son développement.

Interrogé sur une possible régionalisation du système de santé qui pourrait déboucher sur des ORDAM (Objectifs régionaux de dépenses d’assurance maladie), Nicolas Revel n’y est pas favorable : « Cela veut dire des tarifs de séjours et d’actes de ville qui seraient différents d’une région à l’autre, et cela serait compliqué à justifier ».