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Vous êtes plus de 90 % à vouloir faire de la prévention et du dépistage

Publié le 18 juillet 2009
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Les laboratoires « éthiques » sont pour les officinaux les partenaires les plus légitimes pour les accompagner dans l’appropriation des nouvelles missions prévues dans la loi HPST. 57 % des titulaires interrogés par DirectResearch (enquête réalisée en mai et juin 2009 auprès de 300 officinaux) donnent leur préférence à ces acteurs qu’ils estiment les mieux placés pour assurer les formations nécessaires et proposer des outils d’aide à l’exercice de ces nouvelles missions, devant les groupements (55 %) et le payeur éventuel qu’est l’assurance-maladie (53 %). Les synergies entre ventes directes et offre de services des laboratoires se dessinent : au sein de ces 57 %, près d’un officinal sur deux (48 %) déclare vouloir privilégier les laboratoires avec lesquels ils travaillent le plus en direct.

65 % prêts à ajuster les posologies

Les déclarations d’intention des pharmaciens sont très différentes d’une mission à l’autre. 97 % envisagent d’ici 2010 de participer à des programmes de prévention et de dépistage, 94 % à des programmes d’éducation thérapeutique et autant se disent prêts à renouveler les dispensations de contraceptifs. Renouveler périodiquement des traitements chroniques recueille 91 % des suffrages tandis que 89 % des titulaires sont désireux de s’engager dans des démarches de coopération avec d’autres professionnels de santé. Les missions qui emportent le moins de réponses sont à celles susceptibles d’entraîner une situation conflictuelle avec les médecins : seulement 68 % envisagent d’effectuer des bilans de médication pour les patients « chroniques » et 65 % d’ajuster les posologies des traitements.

Sans surprise, le manque de temps (64 % des réponses) et l’incertitude liée à la rémunération (52 %) sont les deux premiers obstacles à l’exercice des nouvelles missions. 42 % ressentent également un manque de légitimité à les exercer.

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