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RRC
Toutes les régions françaises sont couvertes par un réseau régional de cancérologie (RRC), dont la mission est l’information et la coordination des professionnels de santé. Il doit être connu des pharmaciens qui s’engagent dans les entretiens pour patients sous anticancéreux oraux.
Quelles en sont les missions ?
• Le plan cancer 2009-2013 est à l’origine de la mise en place des réseaux régionaux de cancérologie (RRC). Mais c’est le plan suivant (2014-2019) qui les conforte comme structures d’appui et d’expertise en cancérologie auprès des agences régionales de santé (ARS), des établissements et des professionnels de santé impliqués dans le traitement du cancer.
• Les RRC ont parmi leurs missions l’information et la coordination. Ils contribuent à l’information et à la formation des acteurs de santé, des patients et de leurs proches sur le parcours de soins en cancérologie. A ce titre, ils font connaître les recommandations et référentiels nationaux de bonne pratique en cancérologie et incitent les professionnels à les appliquer. Leur rôle est également de contribuer à la coordination de l’organisation régionale de l’offre de soins en cancérologie et à sa lisibilité. Ils sont en outre à l’origine du développement d’expertises et d’expérimentation dans le domaine du cancer.
• En plus de ces missions socles qui s’imposent à tous les RRC en fonction d’orientations nationales, ils disposent de missions complémentaires sollicitées en fonction des besoins des territoires.
Quelle en est l’organisation ?
• La réforme territoriale de janvier 2016 a conduit à la mise en place d’un RRC par région. Il s’agit, par exemple, d’Onco- Nouvelle-Aquitaine, OncoBretagne, Oncorif (région Ile-de-France), RRC Grand-Est ou encore Karukera Onco en Guadeloupe. Leurs coordonnées sont disponibles sur le site de l’Institut national du cancer (e-cancer.fr).
• La structuration des réseaux de cancérologie s’appuie sur deux échelons géographiques articulés l’un avec l’autre. Le premier est un réseau territorial dont la dimension permet d’assurer aux patients des soins coordonnés et de proximité en lien avec leur médecin traitant.
Cette organisation n’est pas exclusivement structurée autour du cancer. Le second échelon s’inscrit dans une logique de coordination des acteurs de santé régionaux et d’amélioration des pratiques en cancérologie. A ce niveau, ce n’est pas un réseau d’inclusion et de prise en charge directe des patients.
Quel intérêt pour les pharmaciens ?
L’avenant n° 21 à la convention pharmaceutique qui entérine les entretiens pour patients sous anticancéreux oraux en réfère aux RRC. « Il convient que le pharmacien ait une connaissance du réseau de la région dans laquelle il exerce et en informe le patient », recommande le texte, sans plus de détails. Ces réseaux de cancérologie peuvent venir en appui aux patients eux-mêmes et les pharmaciens y trouveront les moyens de travailler en coordination avec d’autres professionnels impliqués. Les RRC ont la capacité de s’adresser à un organisme de formation agréé en développement professionnel continu (DPC) pour la mise en place de formations en fonction de besoins identifiés.
Sources : Institut national du cancer, e-cancer.fr ; avis relatif à l’avenant n° 21 à la convention nationale du 4 avril 2012 organisant les rapports entre les pharmaciens titulaires d’officine et l’Assurance maladie, publié le 30 septembre 2020 au Journal officiel.
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