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Publié le 1 novembre 2018
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Tout salarié bénéficie d’une liberté d’expression à condition d’éviter des propos injurieux, diffamatoires ou excessifs. Les réseaux sociaux ne font pas exception. En cas de dérapage, le risque d’un licenciement disciplinaire est réel. Sauf si le salarié a bien paramétré son compte. Dans un arrêt du 12 septembre 2018, la chambre sociale de la Cour de cassation a jugé que les propos échangés au sein du groupe fermé de 14 personnes « Extermination des directrices chieuses » relevaient d’une conversation privée. La faute grave ne pouvait donc être retenue pour motiver un licenciement disciplinaire. La position de l’instance aurait différé si les propos avaient été relayés sur un post public ou accessible à un grand nombre de personnes.

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