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- Un livre blanc pour faire – enfin – appliquer la loi de 2001 !
Un livre blanc pour faire – enfin – appliquer la loi de 2001 !
D’abord introduite comme « information sexuelle » en 1973 par le ministère de l’Éducation nationale, puis élargie en « véritable éducation à la sexualité » en 1996, elle a été intégrée dans la loi du 4 juillet 2001 sur l’IVG et la contraception. L’Éducation à la sexualité (EAS) est obligatoire pour les élèves, tout au long de leur scolarité, à raison de trois séances minimum par année scolaire. Plus de vingt ans plus tard, « moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d’EAS pendant l’année scolaire en école et au lycée (respectivement moins de 20 % en collège) »(1). Une dizaine d’associations publient un livre blanc(2) à l’attention notamment de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale. Pour ces acteurs reconnus légitimes en matière d’EAS(3), le défaut d’éducation à la sexualité peut avoir de graves conséquences, individuelles et collectives, avec notamment le renforcement d’idées reçues sur les infections sexuellement transmissibles, l’augmentation des violences sexuelles, sexistes et homophobes, le développement du cyberharcèlement, l’essor du mal-être et des conduites addictives et suicidaires. Ce livre blanc se veut la voix de la société civile, représentée par les associations, l’Éducation nationale et des spécialistes nationaux et internationaux(3). Dans ce document de 37 pages, des chiffres et des arguments, mais aussi 46 recommandations qui concernent, entre autres, le contenu et les modalités des séances d’éducation à la sexualité, le pilotage national et académique, la mise en oeuvre dans chaque établissement scolaire et la place de l’EAS dans la société. Parmi les mesures attendues, figurent notamment la création d’un plan annuel et pluriannuel, d’un poste de référent dans chaque académie et la rédaction d’un manuel dédié.
(1) Éducation à la sexualité en milieu scolaire, Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, juillet 2021.
(2) « Pour une véritable éducation à la sexualité. Les recommandations de la société civile aux pouvoirs publics », Copil, novembre 2023.
(3) Membres du collectif Copil : ALS (Association de lutte contre le sida et pour la santé sexuelle), En avant toute (s), Excision parlons-en !, FDFA (Femmes pour le dire, femmes pour agir), FNCIDFF (Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles), FNSF (Fédération nationale Solidarité femmes), Planning familial, Sidaction, SNICS FSU (Syndicat national des infirmier.es conseiller.es scolaires FSU), StopFisha
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