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SPS, toujours à votre écoute
Dans la foulée de son 6e colloque, l’association Soins aux professionnels de la santé (SPS) relance la communication sur ses actions de soutien. Les préparateurs en pharmacie sont concernés.
Plus de 4 500 appels. Le chiffre en dit long sur l’état de santé psychologique des héros de la crise durant le confinement. Depuis mars dernier, la plateforme téléphonique d’aide et d’accompagnement psychologique de l’association Soins aux professionnels de la santé (SPS) n’a pas chômé. Après une première campagne d’information en mars, l’association réitère. Cette seconde vague, qui se déroulera jusqu’au 15 décembre (voir affiche ci-contre), a été lancée à l’occasion de son 6e colloque, organisé en visioconférence le 5 novembre.
Un mal-être général
Ce colloque vi sai t à dresser un état des lieux de la santé physique et mentale des professionnels de santé, à rechercher des solutions et à communiquer sur les actions proposées par la SPS (voir encadré) : accompagnement par téléphone, consultations, prévention, documentation, formations… Les résultats de plusieurs études ont été présentés, dont celle sur la santé des préparateurs durant le confinement(1) menée par la SPS, Porphyre et l’Association nationale des préparateurs en pharmacie d’officine (ANPPO). Après une courte lecture de témoignages émouvants sur la peur de contaminer, le sentiment d’être « invisibles » aux yeux des pouvoirs publics, Christine Julien, vice-présidente de l’ANPPO et rédactrice en chef de Porphyre, révélait que « 92,6 % des préparateurs en pharmacie se sont sentis émotionnellement vidés par leur travail » et un tiers envisageaient une reconversion.
Ils ne sont pas les seuls. « 50 % des professionnels de santé sont concernés par le burn out » et « 27 % des étudiants sont en situation de dépression », a rappelé Farida Adlani, viceprésidente de la région Île-de-France chargée des solidarités, de la santé et de la famille. En mars, « plus d’un quart des infirmiers relevaient un manque de soutien et 27 % se disaient épuisés. En septembre, ces chiffres ont quasiment doublé. Plus d’un quart des infirmiers ont envie de changer de métier », rapportait pour sa part la rédactrice en chef d’infirmier s.com, Bernadette Fabregas. Quant aux sages-femmes, les cliniciennes salariées seraient 45,6 % à souffrir de burn out, avec épuisement émotionnel, perte de sens…, contre 66 % des sagesfemmes coordinatrices.
Bienveillance et pleine conscience
La quasi-totalité des solutions proposées lors du colloque concernent l’hôpital. Les intervenants médecins et professeurs ont prôné la bienveillance, qui devrait selon eux rythmer les formations de managers afin de former des leaders plus que des gestionnaires. Autre point développé, la pleine conscience, qui peut « aider l’individu à mieux tolérer l’incertitude face à la Covid-19 et faire en sorte que la situation soit moins stressante », a expliqué Marion Trousselard, médecin chef du département des neurosciences et des contraintes opérationnelles de l’unité de neurologie du stress à l’Institut de recherche biomédicale des armées (Irba). Les préparateurs sont plutôt ouverts à ce type de méthodes. 79,3 % déclarent qu’ils préféreraient une prise en charge non médicamenteuse en réponse à leur stress(1). Dans tous les cas, la SPS est là.
(1) Enquête sur l’état de santé physique et psychologique des préparatrices et préparateurs en pharmacie réalisée en ligne du 10 septembre au 10 octobre 2020. Résultats publiés dans Porphyre n° 568, novembre 2020.
SPS vous accompagne
Besoin de parler, d’être écouté, conseillé ? N’hésitez pas à contacter l’association. SPS, c’est :
→ un dispositif d’accompagnement psychologique, anonyme et confidentiel, ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et réunissant plus de 100 psychologues sur la plateforme Pros-consulte ;
→ un numéro Vert : 0 805 23 23 36;
→ une application mobile : Asso SPS ;
→ un réseau national du risque psychosocial avec près de 1000 psychologues, généralistes et psychiatres.
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