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Se protéger, à défaut de l’éliminer

Publié le 28 juin 2017
Par Christine Julien
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La bestiole est belle, mais les 33 départements où elle s’est installée depuis 2004 aimeraient bien l’éradiquer. Originaire d’Asie, le moustique Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre, est un vecteur de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika. Malgré les mesures en place sur le territoire (pièges, etc.), il continue son chemin après avoir colonisé tout le grand Sud. En 2015, 135 cas de dengue et 29 de chikungunya ont été déclarés en métropole. La plupart étaient importés mais six cas autochtones de dengue ont été détectés à Nîmes. Pour limiter le risque d’importation et d’installation de ces maladies, le ministère de la Santé lutte sur trois fronts : la détection – tout citoyen peut signaler la présence du tigre dans sa commune via www.signalementmoustique.fr ou l’application I Moustique –, la surveillance des maladies véhiculées et la sensibilisation des résidents des zones à risque. Les mesures sont claires : supprimer les gîtes larvaires en éliminant toute eau stagnante (bacs à fleurs, gouttières…) et se protéger. Moustiquaires, vêtements longs et amples, ventilateur, climatiseur car les moustiques fuient le froid, et répulsifs (Apaisyl, Cinq sur Cinq, Moustifluid, Prébutix…) dès le matin car A.albopictus pique surtout dans la journée.

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