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- Qui ment sur son CV peut être licencié
Ne songez pas à enjoliver votre CV ! Le 25 novembre 2015, un directeur des ventes a été licencié pour faute grave pour avoir menti sur son expérience à trois reprises avant son embauche. Une première fois dans son curriculum vitæ, puis lors de ses échanges avec le cabinet de recrutement. Évoquer ses compétences effectives au poste, une fois embauché, ne lui a pas suffi à sauver sa place. Ce directeur a dû quitter l’entreprise après une mise à pied, sans préavis et en renonçant à toute indemnité. Tel est le lot des salariés licenciés pour faute grave. Selon maître Anne-Sophie Le Fur-Leclair, avocate au barreau de Nantes, « la prétendue expérience passée au sein d’une entreprise concurrente avait été un élément déterminant dans le recrutement ». La Cour de cassation a confirmé la sanction prononcée par l’arrêt d’appel, en précisant aussi qu’il faisait clairement ressortir « l’existence de manœuvres dolosives pouvant justifier un licenciement pour faute grave, ajoute l’avocate. La Cour de cassation a franchi un nouveau pas vers le respect, par le salarié, de son obligation de bonne foi ».
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