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Préparatrices sans fron tières
Les portes de l’humanitaire ne sont pas fermées aux préparateurs. Question de formation, mais aussi de détermination. La preuve à travers le témoignage de cinq femmes qui se donnent sans compter pour améliorer les conditions de santé des plus démunis.
Nathalie Goudenèche En mission avec Médecins sans frontières
Depuis l’âge de dix ans je rêvais d’aller en Afrique », lâche Nathalie, une pionnière. C’est la première préparatrice à être partie en mission pour Médecins sans frontières (MSF). Début 2003, après avoir travaillé pendant treize ans en officine, elle tente sa chance. Avec le soutien de Sophie-Marie Scouflaire (lire encadré p. 20), la pharmacienne responsable de MSF, Nathalie postule auprès de l’organisation et monte un dossier où elle définit, avec beaucoup de conviction, le poste que pourrait y occuper un préparateur en pharmacie – elle en l’occurrence ! Sa détermination finira par être récompensée. Fin 2004, elle s’envole au Niger pour une mission d’urgence de courte durée auprès d’une population malnutrie.
« Le poste de préparateur est récent et il n’est pas toujours bien compris sur le terrain, explique Nathalie. Nous faisons un travail de support technique, ce qui nous rapproche des logisticiens. Nous avons beaucoup de responsabilités et il faut une grande disponibilité. On peut être amené à travailler 60 ou 70 heures par semaine. Je devais mettre en place des outils de gestion afin de stabiliser les stocks de traitements et organiser le circuit du médicament. J’ai embauché une personne locale et je l’ai formée afin qu’elle devienne responsable de la pharmacie. Il faut savoir être diplomate, patient et, en même temps, pouvoir se défendre. » Il faut savoir aussi gérer les relations avec les expatriés. « On vit les uns sur autres, 24 heures sur 24, et bien souvent on partage une chambre à deux ou trois. Au début, on perd tous ses repères. Il vaut mieux le savoir avant de prendre sa décision et de partir. »
Avant chaque mission, Nathalie est briefée pour éviter les mauvaises surprises. Prochaine destination : la République démocratique du Congo. « On nous a prévenus que le pays était en guerre. Pour cette raison, nous devons impérativement respecter les règles de sécurité : ne pas sortir le soir, ne pas s’habiller en treillis. Il ne faut pas risquer de mettre l’équipe médicale en danger. » Elle le reconnaît : « On prend de toute façon un choc en arrivant sur le terrain. On côtoie des locaux qui ont vu des massacres. » Nathalie, qui se dit « épatée de voir tout ce qu’on peut faire en termes soins », s’investit aujourd’hui à fond au profit du système de santé des pays en voie de développement. Mais elle n’envisage pas pour autant poursuivre à long terme le rythme des missions à l’étranger et du retour difficile à la vie normale. Peut-être a-t-elle d’autres rêves à réaliser…
Ghislaine Grymonprez, Chef de mission internationale au Burkina Faso
J‘ai eu la chance d’être exceptionnellement acceptée au diplôme universitaire « Pharmacie essentielle et humanitaire » de la faculté de Caen en 1995. J’étais la seule préparatrice au milieu des pharmaciens lorsque je me suis formée », se réjouit Ghislaine Grymonprez. Auparavant, après un BP obtenu en 1976, la préparatrice a travaillé pendant 22 ans en officine dans la région d’Orléans.
C’est en 1991 qu’elle commence à s’intéresser aux questions humanitaires, d’abord en autodidacte puis en participant à une petite association. Pendant la préparation du DU de Caen, Ghislaine sympathise avec une pharmacienne de PSF-Luxembourg. Toutes deux participent à un projet de mise en place de dépôts pharmaceutiques au Burkina Faso. Trois ans plus tard, en 1998, Ghislaine devient coordinatrice de projet au Burkina Faso pour PSF-Luxembourg. Elle y acquiert l’expérience qui lui permettra d’être embauchée par PSF-Comité international en janvier 2006.
« Je suis chef de mission représentant une ONG internationale, explique Ghislaine. Ce poste est très loin de mon métier de préparatrice. Je dirige une équipe de terrain composée d’un biologiste expatrié et de trois personnes locales : un pharmacien, un logisticien et un animateur communautaire. J’ai pour mission d’appuyer la direction régionale sanitaire du Nord-Burkina dans l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires (mise en place de dépôts pharmaceutiques et de laboratoires d’analyses médicales, dotation en médicaments essentiels, formation d’agents de santé, suivi de la gestion des structures sanitaires, sensibilisation aux dangers des médicaments de la rue…). Je coordonne les actions menées par PSF-Comité international et je joue un rôle d’interface entre l’ONG en France et le ministère de la Santé du burkinabé. Ce projet se termine en 2007. Mais je prépare un projet de santé pour une intervention similaire de PSF-Comité international dans une autre région du Burkina. »
Ghislaine habite aujourd’hui à Ouagadougou. Sa motivation, elle la puise dans « un engagement personnel associé à la conviction d’accompagner d’autres hommes dans l’amélioration de leur santé. Mais il faut savoir rester humble et disponible. On rencontre d’autres cultures, d’autres mentalités que nous devons comprendre et accepter avant tout ».
Christine Godefroy, Responsable des achats à Pharmaciens sans frontières
Kenya, Somalie, Rwanda, Soudan… Autant de pays où Christine Godefroy s’est rendue en mission pour Pharmaciens sans frontières. « Je voulais travailler à l’étranger et je suis tombée sur un prospectus de PSF alors que j’étais encore en formation de BP. Cela m’a pris un an pour préparer mon dossier. J’ai fait ma première mission en 1993 au Kenya, et je ne serais peut-être pas revenue si je ne m’étais pas cassé la jambe. »
Après une expérience de logisticienne en Albanie avec Handicap international, Christine prépare un DESS en droit international humanitaire et part au Kosovo en tant qu’officier des droits de l’homme pour les Nations unies. « Mais, après avoir rencontré des dizaines de personnes qui passent sur des missions et qui repartent, j’ai senti un besoin de stabilité », explique Christine. Coup de chance, PSF-Comité international (PSF-CI) lui propose de devenir salariée au siège de Clermont-Ferrand. Une nouvelle vie commence pour Christine qui peut utiliser là toutes les compétences qu’elle a acquises durant des années de terrain. « Je suis chargée de commander les médicaments et le matériel médical pour les missions à l’étranger. Chaque centre m’envoie ses commandes par fax ou par e-mail. Je passe des appels d’offres auprès de fournisseurs validés, qui se situent autant que possible dans les pays où se trouve la mission. Je me réfère toujours aux listes de médicaments essentiels. Pour occuper un tel poste, il est important de bien connaître le travail de terrain. Les livraisons sont effectuées sur place tous les trois ou six mois et toute erreur de commande a des répercussions importantes. »
Ce poste sédentaire n’empêche pas Christine d’effectuer des missions ponctuelles, comme cette année au Tadjikistan. « J’y vais pour donner une formation au personnel local. PSF-CI vient de passer deux ans là-bas pour mettre en place tout le circuit d’approvisionnement du médicament et nous allons remettre les clefs de l’entrepôt au ministère de la Santé afin qu’il le gère lui-même. » Beaucoup de travail en perspective et une nouvelle moisson de souvenirs pour Christine qui se trouvait en Afghanistan quand les talibans y semaient la terreur : « Nous formions une équipe soudée et nous avions des liens très forts avec les autres ONG là-bas. Nous voulions tous aider les Afghans en danger. Les missions difficiles sont celles où il y a le plus de coopération et les missions isolées sont celles qui laissent les meilleurs souvenirs. »
Nadia Dohin, Administrative bénévole
Depuis que j’ai lu la vie de mère Teresa, à l’âge de sept ans, je voulais m’engager au service des autres, explique Nadia Dohin. Je suis entrée comme bénévole à Pharmaciens sans frontières en 1990 pour faire du tri de médicaments, via Cyclamed. Un système qui n’a plus cours car nous ne travaillons plus qu’avec les médicaments essentiels recommandés par l’OMS. Puis j’ai été secrétaire nationale au conseil d’administration de 1994 jusqu’en 2000. » À cette époque, PSF s’est scindé en deux entités : PSF-Comité international d’une part, et Pharmacie humanitaire international d’autre part. Hormis le Comité international, qui se trouve à Clermont-Ferrand, PSF compte aussi des associations départementales qui sont encadrées et coordonnées par un comité technique. Nadia en assure le secrétariat, en plus de son travail à l’officine. Elle trouve également le temps de gérer les opérations de marketing des cartes de voeux, de traduire des fiches techniques en anglais et de rédiger des comptes rendus. « Mon travail administratif fait partie des « postes cachés » des ONG, sans lesquels elles ne vivraient pas. Cela fait maintenant seize ans que je suis présente dans le mouvement, je pense que je suis la première préparatrice à y être entrée. »
Car s’investir dans l’humanitaire ne veut pas forcément dire partir en mission à l’étranger. En France aussi, il y a de l’ouvrage pour les bénévoles. « Les préparateurs peuvent trouver de quoi s’engager au niveau départemental : cela va de l’organisation de collectes de radiographies, que nous retraitons au profit de nos missions, à l’organisation d’événements générateurs de financement tels que des rallyes ou des brocantes, fait remarquer Nadia. Toutes les idées sont bonnes. C’est seulement après avoir acquis une bonne connaissance des missions départementales qu’un préparateur peut envisager de partir sur le terrain. »
Nadia se trouve actuellement au Burkina Faso. Mais pas en mission. Elle a pris un congé sabbatique de onze mois pour – dit-elle – « changer de vie ». Ce qui ne l’empêche pas de continuer son travail de coordination des structures départementales françaises, car « c’est un travail exclusivement administratif qui peut se faire via Internet ».
Christiane Wendling Moute, Vingt-deux ans dans un hôpital de brousse
Je suis partie en 1980 au Gabon par hasard. J’ai lu un article sur Lambaréné dans le journal. On demandait un responsable de la pharmacie. J’avais 30 ans, j’étais célibataire… », se souvient Christiane Wendling Moute. Lambaréné est un hôpital de brousse créé au siècle dernier par le Dr Albert Schweitzer. Financé par une fondation privée suisse, il accueille des médecins expatriés qui dispensent des soins gratuits à la population gabonaise. « Le budget était restreint, c’est pourquoi ils m’ont pris à la place d’un pharmacien. Les débuts ont été très durs mais je me suis accrochée, et il y avait tellement de travail que je n’ai pas eu le temps de cafarder. »
À Lambaréné, les missions sont de deux ans, renouvelables. Christiane y est restée 22 ans, car elle y a aussi construit une famille. À l’hôpital, elle est peu à peu devenue une référence pour les médecins.
« J’étais sur place depuis quelques années et je connaissais les traitements tropicaux, rapporte Christiane. Bien souvent, les médecins qui débutaient sur le site avaient l’habitude de prescrire des antibiotiques à large spectre qui coûtaient très cher. Alors il fallait faire preuve de tact et de diplomatie pour leur demander de changer leurs prescriptions. Les stocks étaient réduits, il fallait utiliser les médicaments les plus importants avec parcimonie et les garder pour les cas difficiles. Il ne fallait pas non plus abuser des perfusions car je ne pouvais stériliser que 300 bouteilles par jour à l’autoclave. »
Délivrance d’ordonnances, embauche et formation du personnel local, suivi des stocks de médicaments et de dispositifs médicaux, stérilisation, fabrication des solutés, commandes… Christiane n’imaginait pas en arrivant qu’il y aurait tant à faire. « Il faut être philanthrope pour travailler en Afrique, c’est usant. Et pourtant, j’y ai passé là les plus belles années de ma vie. » En 2003, elle revient en France pour les études de son fils. Et se retrouve dans l’officine où elle travaillait avant de d’expatrier. Mais Christiane ne peut se passer de l’Afrique où elle retourne chaque été. Et l’on perçoit dans sa voix quelque amertume lorsqu’elle évoque Lambaréné et les préparatrices qu’elle a formées.
RepèresIl existe trois types de mission humanitaire
Les missions d’urgence :programmes de courte durée (quelques semaines à quelques mois) où l’efficacité et la rapidité priment. Le responsable de la pharmacie doit gérer des stocks importants de médicaments et les kits de première urgence.
Les missions d’urgence chronique : mise en place des programmes de traitement à long terme de la tuberculose et du sida. L’organisation de la gestion des médicaments peut être confiée à des préparateurs en pharmacie ainsi que la formation du personnel local.
Les missions de développement : missions de longue durée préparées longtemps à l’avance. Les expatriés sont chargés d’organiser la gestion des stocks de médicaments. Ils forment du personnel local afin qu’il puisse, à terme, travailler de manière autonome.
Les médicaments essentielsL’Organisation mondiale de la santé a établi une liste modèle de médicaments essentiels. Il s’agit d’environ 300 molécules qui permettent de soigner 98 % des maladies. Cette liste varie selon les pays en fonction des pathologies locales. Elle est mise à jour tous les deux ou trois ans. Une pyramide sanitaire classe les médicaments autorisés en fonction de la formation et de l’expérience du personnel de santé.
Le statut de volontaire expatrié
Critères de recrutement : pour partir, il faut bien connaître son métier d’origine, avec un minimum de deux ans d’expérience professionnelle. Une grande capacité d’adaptation à la vie en mission et à la vie d’équipe ainsi qu’une forte motivation sont indispensables. De plus, une maîtrise de l’anglais est aussi nécessaire.
Conditions financières : une indemnité mensuelle non imposable est versée sur un compte bancaire en France. Son montant varie en fonction de l’expérience professionnelle et du poste occupé. Le salaire augmente avec l’ancienneté. On accède au statut de salarié à partir de la deuxième année. Les frais de voyage sont pris en charge par l’organisme. Sur place, l’expatrié est logé. Il reçoit un « per diem », c’est-à-dire une somme journalière qui lui permet de faire face aux dépenses habituelles et de se nourrir. Sur le terrain, une semaine de repos est accordée tous les trois mois.
Protection sociale : les expatriés bénéficient d’une couverture médicale à 100 % jusqu’à deux mois après leur retour, d’un accès à la Sécurité sociale, d’une cotisation retraite, d’une couverture décès-invalidité et d’une assistance internationale.
Les adresses utiles
Pharmacie humanitaire internationale Tél. : 04 99 52 92 90
()
8, avenue de la Fontvin,
34970 Lattes.
La Croix-Rouge Tél. : 0 820 16 17 18 ()
98, rue Didot, 75014 Paris.
Coordination Sud Tél. : 01 44 72 93 72
()
14, passage Dubail, 75010 Paris.
Médecins
sans frontières
Tél. : 01 40 21 29 29
()
Service recrutement actif, 8, rue Saint-Sabin,
75011 Paris
Pharmaciens
sans frontières- Comité international Tél. : 04 73 98 24 98 ()
4, voie militaire des Gravanches, 63100 Clermont-Ferrand.
ZoomDes opportunités de départ avec MSF
« Une préparatrice en pharmacie, ou un préparateur, a toute sa place dans une mission de MSF dès l’instant où elle connaît bien son métier, affirme Sophie-Marie Scouflaire, pharmacienne et responsable de l’équipe pharmaceutique à MSF. Nous avons de très gros volumes de médicaments dont il faut gérer les flux avec beaucoup de rigueur. Il ou elle travaillera avec le coordinateur médical pour tenir les comptes des sorties mensuelles par type d’activité et aider à la planification des budgets. Elle sera en relation avec le logisticien afin de traiter les problèmes de transport et de dédouanement. Il lui faudra connaître les contraintes liées à l’importation de ces produits et les délais de livraison qui varient de un à trois mois, sauf en cas d’extrême urgence où la livraison est assurée en 24 heures. Les commandes sont faites tous les quatre à six mois auprès de la centrale d’achats de MSF à Bordeaux. Sur les programmes tuberculose ou sida, il faut savoir organiser l’approvisionnement à long terme mais aussi former et encadrer le personnel local pour qu’il prenne le relais. En marge de son travail, la préparatrice aura à gérer les relations avec les prescripteurs, elle devra leur faire connaître les stocks de médicaments et les initier aux protocoles thérapeutiques suivis par MSF. Des médecins viennent du monde entier et il ne faut pas que chacun se mette à utiliser son propre antibiotique. Certains pays ne veulent travailler qu’avec des pharmaciens et nous n’y envoyons pas de préparateurs. En Afrique, par contre, il y a un vrai besoin de gestionnaires de stock pour les centres de santé en brousse. Les préparateurs pourraient développer ce profil-là et, aussi, contribuer à améliorer les pratiques de dispensation. La porte est ouverte pour ceux qui veulent partir dès l’instant où un poste est disponible. »
Association d’élèves préparateurs
Revenus enthousiastes de leur voyage au Sénégal en mars 2005, des élèves du Centre de formation des préparateurs de Paris ont créé une association à but humanitaire : PPAS (Préparateurs en pharmacie solidarité). « Nous voulons venir en aide à Binta. Cette préparatrice sénégalaise a souffert de la poliomyélite dans son enfance. Elle est équipée d’une prothèse orthopédique pesant 5 kg qui la gêne beaucoup. Nous cherchons à réunir des fonds afin de la faire venir en France où elle pourrait être opérée et appareillée avec une prothèse plus légère », explique Cédric Letalleur, vice-président de PPAS, élève en deuxième année de BP. L’association a aussi pour but de parrainer le village de Dioffor, où les élèves se sont rendus l’an dernier, pour procurer du matériel au centre de santé et à l’école. Avis aux donateurs… Le site de l’association est :
Yacine Louz, pharmacien, directeur des opérations à Pharmaciens sans frontièresComité international
PSF-CI envoie-t-il encore des préparateurs bénévoles
en mission sur le terrain, comme dans les années 90 ?
On demande aujourd’hui des pharmaciens titulaires de DU de pharmacie humanitaire ou de diplômes en santé publique. La plupart de ces formations ne sont pas accessibles aux préparateurs en pharmacie qui ont, de ce fait, peu de chance de trouver une place dans le système. Le chef de mission du programme international au Burkina Faso, Ghislaine Grymonprez, est une exception.
Pourquoi l’humanitaire s’est-il professionnalisé ?
En dix ans, les missions humanitaires ont beaucoup évolué. Les bailleurs de fonds institutionnels demandent de plus en plus de compétences professionnelles. Nous sommes redevables de comptes sur les plans financier et moral. Nous sommes audités sur le terrain et nous avons une obligation de résultats. Lorsque les fonds alloués s’élèvent à un ou deux millions d’euros, une telle exigence est légitime.
N’y a-t-il vraiment aucune chance pour un préparateur de travailler avec PSF-CI ?
Les personnes intéressées doivent se tourner vers nos associations départementales. Elles sont impliquées dans des microprojets pour lesquels elles cherchent des financements auprès des départements, des mairies, des partenaires privés ou du ministère des Affaires étrangères. Des expériences de terrain sont possibles dans ce cadre. Ces missions pourront être prises en compte pour accéder à une formation de DESS en droit international et en droit humanitaire*. Cette expérience du terrain et un DESS offrent alors des débouchés en tant que responsable de projet ou de mission.
* « Aide humanitaire internationale, urgence, réhabilitation » à Aix-Marseille-III ; « Droit humanitaire et droits de l’homme » à Évry-Val-d’Essonne : « Droits de l’homme et droit humanitaire » à Paris-II ; « Gestion de l’humanitaire » à Paris-XII…
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