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Plus clair

Publié le 30 juin 2018
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Couleurs, visuels et charte graphique nécessaires pour identifier et bien utiliser une spécialité ne disparaîtront pas des étiquetages, a souligné l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 5 juin 2018. Elle ne souhaite en aucun cas de « paquet neutre », comme l’a dénoncé le 31 mai l’Association française pour une automédication responsable. Depuis plusieurs années, l’ANSM travaille sur les moyens pour diminuer le risque d’erreurs médicamenteuses. Plus de visibilité, de lisibilité et de compréhension en faisant la part belle à la DCI et au dosage, voilà ce que souhaite l’ANSM. Elle l’a écrit noir sur blanc en février 2018. Ses recommandations portent sur les mentions des facettes de la boîte, sur la police de caractères et leur taille ou sur les couleurs des formes orales solides hors homéopathie. Mieux voir la substance chimique que la marque Tartempion est en soi une bonne idée. En 2016, 2 414 signalements ont été rapportés au guichet Erreurs médicamenteuses mis en place depuis 2005 par l’ANSM. Environ 3 erreurs médicamenteuses sur 10 signalées sont en lien avec l’étiquetage, dont 40 % concernent les formes orales solides.

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