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- Pas à pas, patient suivra
« Au comptoir, on ne sait pas toujours interpréter les résultats d’un lecteur glycémique ou accompagner la délivrance d’un autopiqueur, relève Hélène Prêcheur. Il est difficile d’expliquer les objectifs glycémiques ». Spécialisées dans le suivi du patient, les formations d’Hélène Prêcheur ont l’avantage d’être pratiques. Par exemple, celle sur le patient diabétique créée en 2002 et actualisée chaque année.
Du pratique, rien que du pratique
Durant la formation, les différences entre lecteurs glycémiques et les règles de remboursement sont passées en revue. « Je sais désormais conseiller tel ou tel lecteur en fonction du profil du patient, se réjouit Delphine Lusinier, préparatrice à Sarcelles (95). Mon conseil s’est affiné et j’informe sur les nouveautés. » Jessica Banzouzi, préparatrice à Paris, sait, elle, à présent gérer les problèmes : « Quand un client revient avec son appareil, je comprends facilement ce qui ne va pas et sais le conseiller ».
La formation aborde aussi la mise en place d’actions de dépistage. « Nous avons appris la technique pour se piquer sans douleur lors de l’autocontrôle. La formatrice s’adapte à notre niveau de connaissances », ajoute Delphine. Les officinaux comprennent comment développer un suivi du diabétique. « Nous en expliquons l’intérêt en abordant l’importance de changer ses habitudes », expose Hélène Prêcheur. La première étape consiste à connaître l’entourage du patient, pour favoriser la coordination des acteurs. « Le préparateur doit cerner le rôle et les responsabilités de chacun : médecin traitant, diabétologue, infirmière libérale, aide à domicile… » Il apprend même à s’adresser au médecin avec diplomatie.
Enquêter au comptoir sur l’observance fait partie du rôle du préparateur. « Ses questions, leur formulation doivent conduire le patient à prendre conscience des risques qu’il encourt s’il ne suit pas correctement son traitement », explique Hélène Prêcheur. Un dossier de suivi et des fiches à remplir sont fournis lors de la formation, ainsi que la procédure pour réaliser une action de dépistage. « Nous souhaitons faciliter la mise en place de ces pratiques à l’officine, et cherchons à développer des outils adéquats », indique Hélène Prêcheur.
Un traceur électronique
Le dossier électronique de suivi, développé et mis en place dans les officines clientes depuis le 15 avril, est le dernier exemple en date. Y figurent notamment un agenda, un guide d’entretien et des fiches conseils (modes d’emploi des lecteurs, LPP…). Au fil de l’échange avec le patient, les données sont entrées dans ce dossier. Les conclusions sur le niveau d’observance, le rapport du patient à sa pathologie ou encore les préconisations dispensées sur l’hygiène sont envoyés au médecin. « Une fois par semaine, le pharmacien ou préparateur peut vérifier dans l’historique si ses préconisations ont été suivies. Il pourra relancer au besoin le médecin lors de la prochaine délivrance », suggère Hélène Prêcheur.
En pratique
Durée : 1 jour en présentiel. Disponible aussi sur site à l’officine ou en ligne. Dates et lieu : Paris. Contact : Hélène Prêcheur, Tél. : 03 27 36 93 24. Coût : 239,20 € (frais pédagogiques) + 30 € de frais de dossier + 50 € de frais annexes (impression du support…). Dossier de suivi du patient électronique : 99 € par mois durant 6 mois, puis 149 € par mois. Prise en charge : oui par l’OPCA-PL pour les frais pédagogiques et les repas à hauteur de 15 €.
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