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Marlène coupe le sifflet aux dérives

Publié le 1 novembre 2018
Par Fabienne Rizos-Vignal
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La loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes a créé l’infraction d’outrage sexiste. Son champ d’application est l’espace public et privé, tel le lieu de travail. Une circulaire du 3 septembre 2018 détaille les propos et attitudes pouvant être qualifiés d’outrage sexiste : propositions sexuelles, gestes imitant ou suggérant un acte sexuel, sifflements ou bruitages obscènes, commentaires dégradants sur l’attitude vestimentaire ou l’apparence physique… Ces situations « intimidantes, hostiles ou offensantes » exposent à une amende de 750 euros, voire 1 500 euros si l’outrage est commis par une « personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ». Et si les faits se répètent, ils sont qualifiés de harcèlement. Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, veut couper court aux dérives sexistes banalisées mais humiliantes.

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