- Accueil ›
- Préparateurs ›
- Métier ›
- L’orthopédie un nouveau départ
L’orthopédie un nouveau départ
Envie d’évoluer et de changer de métier ? Le certificat d’orthopédiste-orthésiste est ouvert aux préparateurs en pharmacie. Tentez votre chance avant que la durée de la formation ne passe à trois ans.
Pour les candidats à une reconversion dans l’orthopédie, c’est maintenant ou jamais. Depuis février 2007, la profession d’orthopédiste-orthésiste dispose du statut d’auxiliaire médical. La formation, actuellement sur dix à douze mois intensifs, s’étalera sur trois ans à partir de 2012. Il sera beaucoup plus difficile pour les préparateurs de s’absenter leur officine aussi longtemps et de financer leur projet, le Fongecif prenant en charge des formations d’une durée de deux ans maximum. Ce n’est pas une raison de se lancer tête baissée dans la semelle et le corset, avant d’avoir évalué ses motivations et les contours du métier d’orthopédiste.
Travail manuel « sur mesure ». « Si deux jumeaux se tordent la cheville le même jour, et que l’un est comptable et l’autre chef de chantier, ils ne seront pas appareillés de la même manière… », explique Frédéric Crémieux, président du SNOF (Syndicat national des orthopédistes-orthésistes français). Chaque orthèse est unique. « Il s’agit de traiter la pathologie d’un patient dans son environnement », poursuit Frédéric Crémieux. Le cœur de métier de l’orthopédiste-orthésiste, c’est le « sur mesure ». Ce qui nécessite une analyse et un examen complémentaire à celui du prescripteur de l’orthèse. « Grâce à notre questionnement, notre savoir-faire, nous réalisons une orthèse apte à soulager le patient. C’est cela qui est passionnant », s’enthousiasme Olivier Lemière, sorti des rangs de l’école de Poissy en juin 2009. Pour un résultat optimal et personnalisé de cet « ouvrage » sur-mesure, l’orthopédiste travaille et cisèle les matériaux. Mieux vaut aimer les travaux manuels et être habile de ses doigts. La vocation de l’orthopédiste-orthésiste est de fabriquer des orthèses. Ces appareillages sont destinés à corriger une fonction déficiente, à compenser une incapacité ou à améliorer le rendement physiologique d’un organe ou d’un membre. Citons les semelles orthopédiques, les ceintures lombaires, les bas ou les manchons de contention… Ne pas confondre avec les prothèses, qui, elles, remplacent un organe ou un membre. L’orthopédiste-orthésiste est capable de fabriquer des orthèses sur mesure grâce à un outillage spécifique et fourni : machine à coudre, lit d’examen, podographe et podoscope pour l’examen du pied, touret (une machine à polir avec une meule pour les semelles orthopédiques)… Ce professionnel peut aussi vendre du matériel médical et des appareils de série, comme le font les pharmaciens.
Un avenir de soignant en éventail. Aujourd’hui environ 900 entreprises ont pour activité principale l’orthopédie-orthèse. Elle regroupent environ 2 200 professionnels. Près de 17 % des orthopédistes ont 55 ans et plus. Il faut donc assurer la relève ! Un orthopédiste-orthésiste a le choix de l’activité. Il peut ouvrir un cabinet, exercer en tant que salarié dans un hôpital ou dans l’industrie… Il peut même gérer le rayon orthopédie d’une pharmacie, que celui-ci se trouve dans les murs de l’officine ou dans une boutique attenante. Autre bonne nouvelle, ce secteur d’activité a besoin de bras. Le vieillissement de la population, l’apparition des dépendances et les différentes formes de handicap apportent du grain à moudre aux orthopédistes. Sans compter d’autres pathologies comme le diabète et le cancer, en augmentation. Orthèses pour pied diabétique, manchons de contention des œdèmes lymphatiques dans le cancer du sein, les handicaps et les maladies sont source de développement… À condition d’avoir envie de changer de point de vue. De passer de la place de préparateur à celle de soignant. « Après dix-huit ans comme préparatrice, j’ai vu évoluer l’activité officinale vers davantage de commercial. Je voulais me sentir plus proche des malades », confie Anne Bernajusang, qui gère une boutique d’orthopédie rattachée à une pharmacie, à Dax, dans les Landes. Elle se rend parfois au domicile des patients, afin de concevoir des appareillages en phase avec leur environnement. « Récemment, je me suis rendue chez une personne hémiplégique, afin d’adapter l’orthèse de main à sa main inerte et à son siège coquille. »
Responsabilités et salaire plus importants. Sur le podium des motivations, l’envie d’évoluer est à la première place pour les préparateurs qui se sont lancés dans la reconversion. « À l’officine, le métier de préparateur, plus ou moins bien considéré, se limite à la délivrance des médicaments », confie Béatrice Nart, préparatrice devenue orthopédiste après avoir suivi la formation à l’école de Castres. Pour les préparateurs, cette reconversion est un véritable tremplin. Le certificat de technicien supérieur est un titre homologué au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) de niveau III, correspondant au niveau bac + 2. Le salaire est plus élevé que celui d’un préparateur, du moins pour les orthopédistes salariés. « Je gagne 400 € de plus par mois », témoigne ainsi Anne Bernajusang. Pour Christophe Magnoux, le gain financier est là. Ce jeune homme de 27 ans a enchaîné le BP de préparateur et la préparation du certificat d’orthopédiste. Aujourd’hui, il gère avec une collègue, le rayon orthopédie d’une officine de Neuilly-sur-Marne, en région parisienne. La pharmacie est équipée d’un atelier, de deux cabines d’essayage et d’une réserve dédiée à l’orthopédie : « Je gagne 1 800 € net par mois pour 35 heures – même si dans les faits, je travaille plutôt 41 heures… Je n’aurais jamais eu un tel salaire en débutant comme préparateur… » Christophe Magnoux exerce encore au comptoir : « En cas d’affluence dans l’officine, je prête main-forte. Mais l’orthopédie occupe 80 % de mon temps, en moyenne. » Outre un salaire plus élevé, « il y a un degré de liberté et de créativité qu’on ne trouve pas forcément ailleurs, estime-t-il. Notre patron nous laisse décider des modes de fabrication, des marques achetées… » Pour sa part, Anne Bernajusang a choisi le statut de « gérante-salariée ». Tout en disposant de la sécurité d’un revenu régulier, elle a l’entière responsabilité de la boutique…
Créer son cabinet est une aventure à risques. Devenir le seul maître à bord libre des choix a motivé bon nombre d’élèves à créer leur propre cabinet une fois diplômés. « 50 % des préparateurs qui suivent la formation chez nous ont pour but de monter leur cabinet », estime Jean Cogoluenhes, directeur de la formation d’Ecotev, à Lyon. Cette entreprise de haut vol implique de prendre des risques. Renoncer à se verser un salaire pendant un certain temps et détenir quelques économies semblent impératifs. Olivier Lemière, 39 ans, vient d’ouvrir sa boutique à Colombes, près de Paris. Il avait 10 000 € de côté – le minimum nécessaire, selon lui, pour les charges fixes, le loyer de son local de 64 m2, les frais d’inscription de la société, le comptable… « Il est bon de disposer de 5 à 6 000 € supplémentaires pour pouvoir se rémunérer les premiers mois », conseille le nouveau chef d’entreprise. Par ailleurs, il a emprunté 16 000 €, afin d’acquérir un ensemble de matériel : plaques de pression, podoscope et autre matériel permettant l’examen clinique, mais aussi ordinateurs, système informatique pour le tiers-payant, comptoir, étagères… Cécile Barbreau, qui a ouvert son cabinet sur l’île d’Oléron, a emprunté 10 000 € à la banque pour le matériel et le « fond de roulement » pour les charges fixes et en cas de « coups durs ». Elle a démarré avec 5 000 € d’économies personnelles, qu’elle garde pour se rémunérer en attendant de pouvoir tirer un salaire de son activité. À cela se rajoutent les salaires obtenus en faisant des remplacements de préparatrice de temps à autre… « Arriver à payer ses charges fixes la première année est déjà pas si mal », explique Olivier Lemière qui poursuit : « On peut songer à se verser un petit salaire au bout d’un an. Plusieurs confrères ont des revenus très variables. Certains gagnent le Smic, d’autres touchent autant que quand ils étaient préparateurs, d’autres encore gagnent le double… » Cécile Barbreau se donne trois ans pour voir ce que sa petite entreprise lui rapporte. La patience est un des maîtres-mots des orthopédistes indépendants… Consolation quand même, si le salaire tarde à venir, les gratifications, elles, arrivent vite. « Récemment, un homme pour lequel j’ai fabriqué un corset en résine m’a appelé pour me remercier. L’appareillage que j’avais mis au point a soulagé ses douleurs lombosciatiques, raconte Olivier Lemière, cela fait chaud au cœur ! »
Au plus près de l’intimité de l’autre. « Je conseille aux candidats d’aller à la rencontre de professionnels avant de s’inscrire, pour bien cerner les réalités du métier », indique Serge Maximin, responsable de la formation à Poissy. Le projet de reconversion doit avoir été mûrement réfléchi pour limiter les erreurs d’orientation et cerner les contraintes. Mieux vaut ne pas craindre le contact physique et avoir le cœur solide. Dans cette profession, il faut toucher les gens, leur demander de se déshabiller, poser des bandages herniaires. Michèle Riols, qui dirige la formation à Castres-Mazamet, prend soin d’avertir les candidats : « Les futurs élèves doivent être prêts à regarder en face des corps déformés, des ulcères, des pieds diabétiques, à manipuler des corsets crasseux… » Cette proximité avec les patients est nouvelle pour les préparateurs dont le contact avec les patients se limite en général à prendre des mesures pour des chaussettes de compression. Après le patient, place aux contraintes de « chef ». Gérer une boutique signifie de renoncer aux horaires fixes, même pour les salariés… « Parfois, je dois être à la boutique à 8 heures du matin pour un rendez-vous, ou je dois livrer un fauteuil à 20 heures, témoigne Anne Bernajusang. Quand ce n’est pas un chirurgien qui m’appelle en nocturne et en urgence… »
Une longueur d’avance pour les préparateurs. Les préparateurs tentés par l’aventure partent favoris malgré les difficultés. « À l’officine, nous avons déjà pu nous familiariser avec le matériel médical, voire avec l’orthopédie », avance Christophe Magnoux. « Notre connaissance de la pharmacie nous ouvre des portes pour gérer un rayon en officine », assure Béatrice Nart. Après l’obtention de son diplôme à l’école de Castres, cette jeune orthopédiste a effectué un remplacement de préparatrice dans une pharmacie de Haute-Garonne. « Intéressé par mon parcours, le titulaire m’a proposé de gérer une boutique de matériel médical et d’orthopédie qu’il s’apprête à ouvrir. » Employer un orthopédiste est un sésame précieux pour un pharmacien sans DU d’orthopédie. Il lui attribue d’office l’agrément de la Sécurité sociale permettant de délivrer des orthèses sur mesure. Pour ceux qui se lancent dans l’aventure de l’entreprise personnelle, l’expérience de préparateur est aussi un capital. « Mon métier de préparatrice m’a appris à gérer les relations avec les commerciaux, car nous croisions de nombreux visiteurs médicaux à l’officine, ajoute Cécile Barbreau. C’est une aide précieuse pour mes démarchages aujourd’hui. Quand je reçois des fournisseurs, je sais les freiner pour éviter qu’ils me vendent tout leur catalogue ! » Cette dimension « commerciale » est inhérente au métier d’orthopédiste. Indépendant ou en officine, il doit rencontrer des prescripteurs, des médecins, des professions paramédicales, afin de drainer de la clientèle. Et mettre en place une vraie stratégie. « Médecins, chirurgiens, hôpitaux, maisons de retraite, centres de rééducation, deux jours par semaine, je m’occupe du démarchage », raconte Anne Bernajusang. Les structures de soin sont à privilégier dans le démarchage. Installé près d’Agen depuis mai 2006, Bruno Volpato, orthopédiste, n’a pas choisi l’emplacement de son cabinet de 100 m2 au hasard. Il se trouve à deux pas de la clinique Saint-Hilaire…
* Décret du 23 février 2007.
ConseilsLa positive attitude sur les bancs de l’école
Sachez-le : la préparation du certificat en dix ou douze mois se fait à un rythme intensif ! Le programme des cours est vaste. Il se découpe en trois parties : l’enseignement général (gestion, comptabilité et communication) ; l’enseignement professionnel (anatomie, physiologie et pathologie) qui étudie le corps humain dans le détail… ; enfin, l’enseignement professionnel qui aborde orthèse de main, podologie, appareils divers, réglementation, art herniaire, ceinture et corset, thermoformage, prothèse mammaire… Mieux vaut s’armer de courage pour cette année d’études, « qui compte huit heures de cours par jour et deux à trois heures de travail personnel le soir », avertit Michèle Riols de l’institut de Castres. Bosser ses cours jour après jour est indispensable pour ingurgiter le flot de connaissances sans être submergé… De plus, les écoles étant très peu nombreuses, prendre un logement sur place et mettre sa vie de famille en veilleuse pendant un an sont impératifs, car il n’y a pratiquement pas de vacances. « L’adhésion de la famille est indispensable, car on est très peu disponible pour ses proches pendant cette année d’études », ajoute Michèle Riols. Ainsi, Béatrice Nart a pris un logement à Castres, pendant la formation, et a dû laisser sa fille de 7 ans avec son père pendant la semaine : « C’est une formation dure : tous les élèves font des concessions personnelles et familiales. »
La positive attitude, dans ces conditions ? Se dire que c’est une chance de pouvoir apprendre un nouveau métier en un an… En effet, bientôt, la formation s’étalera sur trois ans et sera donc beaucoup moins accessible. L’école est aussi un moyen de nouer des contacts avec de futurs confrères pour partager ses interrogations, ses doutes dans la pratique professionnelle. Une association des anciens élèves vient de voir le jour.
Anelor (Association des anciens élèves orthopédistes-orthésistes, toutes écoles et toutes promotions confondues).
Contacts : loy.christophe@–wanadoo.fr, veronique.hoeckman@neuf.fr. Adresse : Anelor, La Hamonais, 35470 Pléchâtel.
Le financement des écolesPour les préparateurs
Pas facile, voire impossible de débourser 9 000 € pour payer la formation… La formation est onéreuse parce qu’elle est animée par des orthopédistes en exercice, une garantie de sérieux et de professionnalisme.
• Quelle prise en charge ? La formation peut être prise en charge par le Fongecif, dans le cadre d’un congé individuel de formation (CIF). Le CIF est en général accordé au plus tard lors de la deuxième demande, à condition d’avoir travaillé en tant que salarié pendant au moins deux ans ou trois ans (pour les entreprises de moins de dix salariés).
• Que finance le Fongecif ? Il couvre les frais de scolarité, une partie des frais de logement et de déplacement. Il assure un maintien du salaire. Attention, c’est le nombre d’heures de cours qui est pris en compte, lequel est souvent inférieur au nombre d’heures de travail effectuées en pharmacie : le préparateur ne retrouve pas toujours son salaire intégral. Compter une perte de salaire de 20 % environ.
• Autre chose à débourser ? L’élève doit acheter du matériel sur ses propres deniers. Pinces, trachet pour découper les bases de semelle, goniomètre pour mesurer les angles coûtent entre 200 et 500 €.
• Pour les demandeur d’emploi (fin d’apprentissage, par exemple) : le financement est possible par les Assedic, le conseil régional, le conseil général… Renseignez-vous dans plusieurs régions, car la situation varie beaucoup selon l’endroit. Ainsi, les Assedic d’Ile-de-France ont refusé de prendre en charge la formation de Christophe Magnoux, qui venait de finir son apprentissage de préparateur, alors que les Assedic de Midi-Pyrénées ont accepté…
Les écolesLes instituts de formation
Trois écoles, et bientôt quatre, agréées par le ministère de la Santé, préparent au certificat de technicien supérieur d’orthopédiste-orthésiste.
Qui peut s’inscrire à cette formation ?
Les titulaires du BP de préparateur en pharmacie, du baccalauréat, du diplôme de technicien de podo-orthèse ou de prothèse-orthèse, ou encore les personnes disposant de cinq ans d’expérience professionnelle dans l’activité.
Poissy (Yvelines)
ACPPAV-CFA Pharmacie, santé, sanitaire et social
– Formation à temps plein : 1 200 heures, de septembre à juin. 1 000 heures de cours et 200 heures de stages en entreprise.
– Coût : 9 150 €.
– Promotions de 30 élèves (dont environ 40 % de préparateurs).
– Sélection sur dossier de candidature, entretien individuel, tests.
– Contact : Serge Maximin, responsable pédagogique, Tél. 01 39 22 10 60. s.maximin@acppav.org www.acppav.org
Castres-Mazamet (Tarn)
École d’orthopédie-orthèse de la CCI
– Formation à temps plein : 1 200 heures d’octobre à juin (vacances à Noël uniquement). 1 000 heures de cours et 200 heures de stage en entreprise.
– Coût : 7 650 € pour les demandeurs d’emploi et les personnes venant de manière individuelle ; 9 650 € pour les personnes venant dans le cadre d’un congé-formation.
– Promotions de 30 élèves (dont environ 30 % de préparateurs)
– Sélection sur dossier de candidature, entretien individuel, tests d’évaluation de la connaissance du secteur orthopédique.
– Contact : Michèle Riols, responsable pédagogique, Tél. 05 63 51 47 48. m.riols@castres-mazamet.cci.fr
Lyon (Rhône)
Ecotev
– Formation à temps plein : 1 700 heures d’octobre à octobre (cinq jours de vacances en août uniquement) ; 1 300 heures de cours et 400 heures de stage en entreprise.
– Coût : 8 500 €.
– Promotions de 25 à 30 élèves (dont 50 % de préparateurs).
– Sélection sur lettre de motivation et CV, entretiens et tests.
– Contact : Jean Cogoluenhes, directeur de la formation, Tél. 04 72 53 04 78. ecotev@orange.fr ; www.ecotev.fr
Et pour la rentrée 2010 :
Avignon (Vaucluse)
Pôle Sud Santé formation de la CCI
– Formation à temps plein de septembre 2010 à juin 2011.
– Coût : 7 500 €.
– Promotion de 12 à 15 personnes.
– Sélection sur dossier, avec lettre de motivation, et sur entretien.
– Contact : Solange Liozion, responsable de la formation, Tél. 04 90 13 86 24. www.sudformationsante.fr.
- Formation à la vaccination : pas de DPC pour les préparateurs en 2025
- [VIDÉO] De la grossesse à la naissance : un accompagnement en officine personnalisé proposé par Amandine Greco, préparatrice
- [VIDÉO] Accompagnement post-natal en officine : les papas aussi !
- Entretiens pharmaceutiques en oncologie : tous concernés !
- Coqueluche : « Les bénéfices de la vaccination pendant la grossesse sont incontestables »