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Les premiers secours, c’est moi !
Sauveteur secouriste du travail. Protéger, alerter, examiner et secourir, PrépaForma vous propose d’acquérir en deux jours les comportements qui sauvent grâce à une méthode simple et ludique, et du matériel spécifique.
Cogner la tête contre un tiroir mal fermé, se coincer les doigts, tomber d’un escabeau, les petits accidents sont fréquents au travail. Dans la vie courante, ils sont parfois plus graves. Dans tous les cas, ils arrivent vite. Si composer le 18 ou le 15 est la seule chose que vous sachiez faire pour aider, il est peut-être temps de vous former aux gestes d’urgence. PrépaForma propose depuis 4 ans la formation « Sauveteur secouriste du travail » (SST) afin de porter les premiers secours à une victime, au travail, au comptoir ou sur la voie publique. « Quand une personne victime ou témoin d’un accident voit une croix verte qui clignote, elle entre », souligne Christel Leclercq, dirigeante et formatrice de PrépaForma. D’où l’importance pour un préparateur de savoir secourir.
Un apprentissage simple et ludique
Cette formation certifiante – « elle permet d’obtenir le certificat de sauveteur secouriste du travail » – est très encadrée, avec un cahier des charges fixé par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Elle remet les accidents dans le contexte du travail, ce qui peut être intéressant pour toute entreprise responsable de la sécurité de ses employés. Durant 12 heures sur 2 jours, « pas forcément consécutifs », Christel travaille avec le PISST ou plan d’intervention du sauveteur secouriste du travail de l’INRS. « Toutes les situations sont répertoriées, des plus graves aux moins graves. C’est une sorte d’arbre décisionnel. L’enchaînement des actions à mettre en œuvre dans une situation d’accident est présenté action par action, chacune étant représentée par des pictogrammes facilement identifiables. C’est simple et ludique. » Ce PISST est découpé en 4 parties : protéger, examiner, alerter et secourir. « Il faut savoir quand appeler le 18, le 15 ou envoyer un SMS au 114 pour les malentendants, puis adopter les meilleurs gestes, le tout bien souvent en moins de 3 minutes. »
Selon que la victime respire ou pas
D’abord, les urgences vitales avec la personne qui s’étouffe et les saignements abondants. Puis, faire face à une victime qui répond, ou pas, aux stimuli. « Si elle ne répond pas mais respire, on la met en position latérale de sécurité. Sinon, on commence la réanimation cardio-pulmonaire. » Christel enchaîne sur les brûlures, les blessures et les malaises, de l’hypoglycémie à l’accident vasculaire cérébral. Un questionnaire simple permet de faire face sans paniquer. « Beaucoup de préparateurs ont peur de faire les mauvais gestes », souligne la formatrice, mais ne rien faire est passible d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende selon l’article 223-6 du Code pénal.
Chacun son mannequin
Après 2 heures de définitions et de réglementation, Christel montre très vite les gestes les plus techniques afin de les refaire le 2e jour. Pour augmenter le temps de pratique et rassurer les plus « délicats », elle a acheté 10 mannequins afin que chacun s’exerce sur le sien, muni de masque à usage unique. Elle pousse le réalisme jusqu’à utiliser de fausses flaques de vomi et de sang ! Sur un tapis puzzle, les stagiaires s’en donnent à cœur joie, alternant le rôle de victime et de secouriste. La formatrice remet aux participants le livret INRS, « une affiche à mettre à l’officine, l’aidemémoire INRS, l’autocollant et le badge afin qu’ils le mettent sur leur blouse, ainsi que des masques de rechange ». Enf in prêt s à aider…
En pratique
Durée : 12 heures (2 j). Dates et lieu : 13 & 14 et 19 & 26 juin à Paris. Contact : PrépaForma, Christel Leclercq, Tél. : 06 37 04 68 69 ; contact@prepaforma.com Coût : 200 € HT par jour. Prise en charge Actalians : oui.
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