Les patients ont besoin d’aide

Près d’un malade chronique sur deux manque d’informations sur sa maladie, indique une enquête lancée en avril par la Fédération des hôpitaux privés de soins de suite et de réadaptation (FHP-SSR)(1). « Nous lançons depuis six mois une campagne pour inciter les pouvoirs publics à améliorer la prise en charge des maladies chroniques et à leur attribuer le label Grande cause nationale, explique le docteur Bossy, président de la FHP-SSR. Nous souhaitons la mise en place d’un suivi régulier à long terme pour limiter les complications et hospitalisations. »

Au-delà d’actions visant à limiter les rechutes, favoriser la réinsertion sociale ou l’aide à domicile, ces patients réclament un accompagnement global et notamment psychologique, au vu des conséquences de leur maladie sur leur moral, leur travail, leur vie de couple et leurs finances. Ils plébiscitent l’éducation thérapeutique. Pour le docteur Bossy, « les officinaux ont un rôle à jouer en personnalisant leur conseil : mises en garde sur l’hygiène de vie, proposition d’entretien pharmaceutique, orientation vers des structures locales d’accompagnement ». Pour cela, il faut identifier les dispositifs locaux : hôpitaux réseaux, maisons de santé…

(1) Enquête Ipsos/CGI sur les Français et les pathologies chroniques, pour la FHP-SSR et Comfluence, du 10 au 16 avril auprès de 1 004 Français âgés de 15 ans et plus.