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Les mesures sont allégées

Publié le 1 mars 2023
Par Magali Clausener
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De nouvelles dispositions sont en place depuis la fin janvier, avec l’application de la loi du 30 juillet 2022 mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. Cet allègement intervient dans un contexte de décrue des cas.

Le téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie a cessé le 31 janvier. Il permettait d’identifier et de prendre en charge des personnes malades de la Covid-19 et des cas contacts. Son arrêt entraîne la fin du contact tracing par l’Assurance maladie mais aussi, en officine, l’arrêt de la prise en charge des tests antigéniques (TAG) et de la délivrance gratuite de masques et d’autotests pour les cas contacts. Le dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liés à la Covid-19 est également stoppé.

Depuis le 1er février, les pharmaciens doivent toujours renseigner SI-Dep afin d’être rémunérés pour la réalisation des TAG, mais ils doivent demander oralement le consentement du patient. Les officinaux cochent alors une case spécifique dans SI-Dep et entrent les informations du patient dans le système. Celui-ci reçoit alors son certificat de test avec le résultat. Si non, les données sont anonymisées et le patient ne reçoit pas le certificat. Si-Dep est maintenu jusqu’au 30 juin 2023.

La prise en charge des tests pour les personnes vaccinées, les mineurs etc., listée dans l’arrêté du 1er juin 2021, n’est pas modifiée. Les pharmaciens doivent toujours délivrer à titre gratuit des masques chirurgicaux pour les personnes atteintes de la Covid-19, sur présentation du résultat positif du test, et celles considérées comme vulnérables et à risque, sur présentation d’une prescription médicale. Idem pour les accueillants familiaux et les salariés de l’aide à domicile employés par des particuliers pour des actes essentiels de la vie, sur présentation de l’attestation transmise par l’Urssaf.

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Les pharmaciens peuvent délivrer des masques FFP2 sur prescription médicale aux personnes à risque de formes graves de la Covid-19 et immunodéprimées pour lesquelles la vaccination n’est pas assez efficace. Enfin, depuis le 1er février, les personnes testées positives ne sont plus obligées de s’isoler, ni les personnes contacts asymptomatiques de réaliser un test au deuxième jour de leur notification du statut de contact, selon les dernières recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP).