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- Les bonnes pratiques reviennent en force
Une de perdue, deux de retrouvées. Après l’annulation des bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique, le 16?mars par le Conseil d’État, un nouvel arrêté a été soumis à l’ordre des pharmaciens et aux syndicats de titulaires. Surprise, le texte regroupe les bonnes pratiques applicables à la vente en ligne… et au comptoir. Son contenu est jugé très contraignant par deux syndicats sur trois. « Les règles spécifiques au commerce en ligne n’ont pas bougé d’un iota malgré l’évolution des décisions judiciaires » (voir p. 12), déplore Éric Myon, secrétaire général de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF). Du côté des bonnes pratiques de dispensation, sont détaillées la délivrance des ordonnances, la vente conseil et les autres activités pour lesquelles qualité et traçabilité sont à l’honneur. « Les intentions sont bonnes, mais l’engagement dans une démarche qualité ne peut se passer d’une évaluation des enjeux économiques », souligne Philippe Besset, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Éric Myon déplore aussi « l’absence de moyens donnés au pharmacien pour réaliser ses obligations réglementaires. Et ce, alors que le préparateur a littéralement disparu des textes ! » D’après le texte que Porphyre s’est procuré, une question demeure : comment concilier contrôle effectif des préparateurs et qualité de la dispensation à l’officine ? Ubiquité, multiplication des pharmaciens ? Le mystère reste entier…
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