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Le salaire
L’épanouissement professionnel passe par l’intérêt et le sens que l’on donne à son travail, mais aussi par la rémunération. Parce que c’est un sujet qui vous préoccupe, et parfois un cheval de bataille pour faire reconnaître vos compétences, nous vous proposons de faire le point sur les salaires à l’officine.
La fixation du salaire
Une fois négocié (cf. interview de Brigitte Defoulny), le salaire doit être formalisé dans les règles.
Le salaire est-il obligatoirement fixé dans le contrat de travail ?
Selon la Convention collective nationale de la pharmacie d’officine, le contrat de travail doit mentionner l’emploi, le coefficient hiérarchique et le salaire correspondant. Il s’agit du salaire de base.
Quels sont les différents éléments du salaire ?
Le salaire de base (c’est la rémunération proportionnelle au taux horaire), le paiement des éventuelles heures supplémentaires, les primes, et les avantages en nature composent le salaire. En revanche, la participation, l’intéressement aux résultats, et l’abondement d’un plan d’épargne d’entreprise n’en font pas partie.
Le calcul du salaire
La grille des salaires à l’officine est « référence ». Ses lignes et colonnes de chiffres ne sont pas les résultats d’une formule magique mais d’un simple calcul. Démonstration.
À quoi correspond la grille des salaires ?
Il s’agit d’un minimum conventionnel. À chaque coefficient correspond un taux horaire.
Comment calculer le salaire à partir du coefficient ?
Le salaire est indexé sur la valeur du point officinal. Ainsi, le taux horaire brut conventionnel est égal au produit du coefficient hiérarchique par le point officinal, divisé par 100 (taux horaire brut = coefficient X point/100). Pour obtenir le salaire mensuel brut, il suffit ensuite de multiplier ce taux horaire par le volume horaire mensuel.
Comment obtenir le salaire net à partir du brut ?
En multipliant le salaire brut par le coefficient 0,779.
La progression du salaire
Il existe actuellement deux grilles des salaires selon l’appartenance syndicale de l’officine.
Comment évolue le salaire des préparateurs ?
Leur salaire progresse avec le nombre d’années de pratique professionnelle. À chaque changement d’échelon, le coefficient hiérarchique augmente et donc le salaire. Celui-ci est également proportionnel à la valeur du point officinal revalorisé chaque année.
Officines adhérentes de l’UNPF ou non syndiquées : après 14 ans d’expérience, les préparateurs plafonnent au 5e échelon (coefficient 290). Ils peuvent atteindre le 6e échelon (coefficient 300) sur promotion de l’employeur.
Officines adhérant à la FSPF ou à l’USPO : leur situation est plus avantageuse, puisqu’ils peuvent progresser jusqu’au 7e échelon (coefficient 310). Ils peuvent atteindre le 8e échelon (coefficient 330) sur promotion de l’employeur.
Comment évolue le salaire des pharmaciens adjoints ?
Officines adhérentes de l’UNPF ou non syndiquées : le salaire, fixé lors de l’embauche, n’évolue pas avec le nombre d’années de pratique professionnelle. Si l’expérience acquise est un argument pour négocier une hausse de salaire, celle-ci n’est pas automatique.
Officines adhérant à la FSPF ou à l’USPO : le salaire progresse automatiquement avec le nombre d’années de pratique professionnelle du coefficient 400 à 500. Pour prétendre aux coefficients supérieurs (de 500 à 800), les pharmaciens adjoints doivent justifier de compétences complémentaires ou de responsabilités entraînant le commandement d’autres pharmaciens.
Que se passe-t-il en cas de changement d’employeur ?
L’ensemble des contrats de travail (en cours au moment de la cession) et des salaires sont automatiquement transmis du vendeur à l’acquéreur. Même les éléments du salaire issus d’un usage ou d’un engagement unilatéral du précédent titulaire doivent être repris par le nouveau titulaire.
Que se passe-t-il en cas de changement d’officine ?
S’agissant de tous les préparateurs et des pharmaciens adjoints embauchés dans une pharmacie adhérente de la FSPF ou de l’USPO, le changement d’employeur ne fait pas obstacle à leur progression vers le coefficient hiérarchique supérieur. Leur évolution salariale étant directement liée au nombre d’années de pratique professionnelle acquise dans une ou plusieurs pharmacies. Quant aux pharmaciens adjoints embauchés dans une pharmacie non syndiquée ou adhérente de l’UNPF, ils doivent négocier leur coefficient et leur salaire à chaque changement de poste.
Les possibilités de négociation
La grille des salaires garantit un salaire minimum. Toutefois, le salarié peut négocier une rémunération supérieure, tout en gardant son coefficient qui fait référence au nombre d’années d’exercice. Par exemple, un préparateur au coefficient 240 peut négocier une rémunération équivalente au coefficient 260. Le salarié peut également faire part de ses prétentions (« je veux tant ») sans faire référence à un quelconque coefficient. Suite à un changement d’officine, le salarié peut négocier le maintien de sa prime d’ancienneté ou que celle-ci soit inclue dans sa nouvelle rémunération. Tout est négociable, même le treizième mois !
Les moyens pour gagner plus
L’accomplissement des heures supplémentaires reste au bon vouloir de l’employeur. En revanche, détenir une spécialisation à l’officine est un atout sonnant et trébuchant !
Vous parlez une langue étrangère : l’utilisation régulière au comptoir donne droit à une majoration de 8 % (sur le salaire minimum du coefficient). Cette majoration est de 4 % par langue supplémentaire pratiquée.
Vous effectuez des préparations allopathiques et homéopathiques : 25 points s’ajoutent au coefficient hiérarchique de base. Exemple : un préparateur rémunéré au coefficient 230 accéde au coefficient 255. Son salaire se calcule sur la base d’un taux horaire brut de 9,96 e au lieu de 8,99 e.
Vous avez un diplôme de conseiller en dermocosmétique : vous avez droit à un bonus de 10 % (sur le salaire minimum du coefficient) en cas de pratique régulière des connaissances acquises.
Vous avez validé un DU d’orthopédie : les pharmaciens adjoints, dont les titres ou la compétence permettent l’exercice d’une activité spécialisée dans l’officine (orthopédie, MAD, phytothérapie, etc.), sont au minimum rémunérés au coefficient 500.
Vous effectuez des heures supplémentaires : ce sont des heures majorées : 25 % de la 36e à la 43e heure incluse, et 50 % au-delà de la 43e heure. Par exemple, un salarié rémunéré 10 e de l’heure percevra 12,50 e dès la première heure supplémentaire. Ce paiement peut être remplacé par un repos compensateur bonifié. Dans ce cas, le salarié profitera d’un repos d’une heure et quinze minutes par heure supplémentaire majorée à 25 % et une heure et trente minutes par heure supplémentaire majorée à 50 %. Libre à l’employeur d’opter pour l’une ou l’autre forme d’indemnisation. Il peut même combiner salaire et repos.
La prime de blouse
Si l’expression est mise au placard (désuète) dans certaines officines au personnel relooké, cette prime est toujours à la mode.
Qu’est-ce que la prime de blouse ?
La prime de blouse est un avantage prévu par la Convention collective. Elle correspond à des frais annuels d’équipement pour l’achat et l’entretien d’une blouse ou de tout autre vêtement de travail. Tous les salariés qui justifient de 12 mois de présence à l’officine bénéficient de cette prime. Son montant est actuellement de 60 e.
Son montant est-il exprimé en valeur brute ou nette ?
Cette prime, soumise aux charges sociales, s’ajoute au salaire brut.
Je travaille à mi-temps. Le montant de la prime de blouse est-il réduit de moitié ?
La prime de blouse est forfaitaire. Son montant n’est donc pas proratisé en fonction du temps de travail. Lorsqu’elle est due (critère d’ancienneté rempli), elle doit être versée dans son intégralité.
La prime d’ancienneté
La fidélité paye. Dès trois ans d’ancienneté, tout salarié de l’officine bénéficie d’une prime d’ancienneté.
Comment se calcule la prime d’ancienneté ?
La Convention collective fixe la base de calcul de cette prime. Le taux horaire du coefficient auquel est rattaché le salarié est multiplié par le volume horaire mensuel. Toutes les heures de travail sont prises en compte, même les heures supplémentaires. Le montant de la prime est obtenu en appliquant à cette base de calcul le pourcentage correspondant à l’ancienneté du salarié : respectivement 3, 6, 9, 12, 15 % dès 3, 6, 9, 12, 15 ans d’ancienneté. Son montant peut varier d’un mois à l’autre.
Que devient la prime d’ancienneté en cas de changement d’officine ?
Elle est perdue et le compteur de l’ancienneté est remis à zéro.
Quelle est la différence entre l’ancienneté et le nombre d’années de pratique professionnelle ?
Le nombre d’années de pratique professionnelle est le cumul de l’expérience acquise dans une ou plusieurs officines à compter de l’obtention du diplôme. L’ancienneté est appréciée au regard de chaque employeur.
La prime de précarité
Parce que les CDD sont par nature précaires, ils ouvrent droit à une indemnité de fin de contrat également appelée prime de précarité.
Quel est son montant ?
Il est égal à 10 % de la rémunération totale brute perçue pendant la durée du CDD. L’ensemble des salaires, ainsi que les éventuelles primes sont inclus dans le calcul. En revanche, l’indemnité compensatrice de congés payés est exclue.
Le contrat d’apprentissage ouvre-t-il droit au bénéfice de cette prime ?
Non. Lorsque le CDD est conclu pour assurer un complément de formation professionnelle, la prime de précarité n’est pas due.
Le treizième mois
Versé en fin d’année, ce bonus n’est instauré ni par la loi, ni par la Convention collective. Il n’en est pas moins réglementé.
L’employeur doit-il verser un treizième mois ?
Treizième mois, prime de Noël ou autres gratifications de fin d’année sont en principe facultatives et accordées à la faveur de l’employeur. Sauf si la prime est mentionnée dans le contrat de travail, ou si elle résulte d’un usage qui s’est instauré dans l’officine ou encore s’il s’agit d’un engagement unilatéral de l’employeur. Dans ces trois cas, la prime devient un élément de salaire obligatoire que l’employeur doit payer.
La prime de treizième mois peut-elle être supprimée ?
Tout dépend de l’origine de la prime. Si la prime constitue une gratification bénévole, l’employeur peut décider à tout moment de la supprimer sans aucune formalité. Si la prime figure dans le contrat de travail, l’employeur ne peut y mettre fin sans obtenir l’accord du salarié concerné. En toute logique, celui-ci renoncera à une prime si l’employeur lui concède un autre avantage. Enfin, si la prime est issue d’un usage ou d’un engagement unilatéral de l’employeur, celui-ci devra respecter la procédure de dénonciation. Elle consiste à informer individuellement et par écrit chaque salarié. Un simple communiqué affiché dans l’officine n’est pas suffisant. L’employeur devra également respecter un délai de prévenance suffisant. Aucune durée minimale n’est fixée par le Code du travail mais selon la jurisprudence, il n’est pas question de supprimer une prime de Noël quelques jours avant les fêtes !
Les avantages en nature
Ce sont tous les avantages fournis gratuitement ou à des tarifs préférentiels.
L’employeur doit-il remettre aux salariés des tickets restaurant ?
La seule obligation de l’employeur est d’aménager un « coin repas » pour les salariés qui souhaitent régulièrement déjeuner sur place, à l’officine. Si l’employeur ne peut pas (en raison de la promiscuité des locaux) ou ne veut pas (en raison par exemple de la gêne occasionnée) remplir cette obligation, il aura recours aux tickets restaurant.
L’employeur doit-il participer aux frais de transport pour venir à la pharmacie ?
Seuls les salariés parisiens et franciliens empruntant les transports en commun sont concernés par cet avantage. Si la durée de travail du salarié est supérieure ou égale à un mi-temps, l’employeur doit prendre en charge 50 % du coût de l’abonnement mensuel. Pour les durées de travail inférieures à un mi-temps, la participation de l’employeur est calculée au prorata.
Les chèques-vacances sont-ils obligatoires ?
Bien que prévus par un accord de branche, les chèques vacances sont facultatifs. Ils font l’objet d’un cofinancement entre l’employeur et le salarié. Sous certaines conditions, la contribution patronale est exonérée de charges sociales. Côté salarié, c’est un complément de salaire qui n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu.
Les remises sur produits ou les produits offerts sont-ils assimilés à des avantages en nature ?
Ces petits « plus » constituent des avantages en nature si les remises dépassent 30 % du prix public TTC. S’ils sont officiels, les avantages en nature doivent être chiffrés et figurer sur la fiche de paye.
La fiche de paye
Comment lire et comprendre son bulletin de paye ?
Lors de chaque versement de salaire, l’employeur doit délivrer le bulletin de paye correspondant. Si ce document n’est soumis à aucune condition de forme, certaines mentions sont obligatoires comme : la date de paiement du salaire, l’intitulé de la Convention collective, les heures rémunérées au taux horaire normal et celles majorées, le montant brut du salaire, les primes, les cotisations sociales et patronales, le montant net du salaire, les dates de congé et le montant de l »indemnité correspondante, etc.
Combien de temps faut-il conserver les bulletins de paye ?
L’employeur doit archiver un double des bulletins de paye de ses salariés pendant cinq ans. Quant au salarié, il est conseillé de les garder jusqu’à la date de la retraite afin de faire valoir ses droits auprès de l’assurance vieillesse en cas de besoin.
L’employeur peut-il dissocier taux horaire et coefficient ?
Rien n’empêche l’employeur de dissocier sur le bulletin de paye le taux horaire du coefficient, tant qu’il reste plus avantageux que le minimum conventionnel. C’est le cas lorsqu’il rémunère un préparateur au second échelon (coefficient 240) à hauteur d’un coefficient 250. L’intérêt ? L’employeur verse le salaire correspondant au coefficient fictif 250, mais il calcule la prime d’ancienneté sur la base du coefficient 240.
Les cadeaux de l’entreprise doivent-ils apparaître sur le bulletin de paye ?
Tout cadeau constitue en principe un avantage en nature devant apparaître sur le bulletin de paye et soumis à cotisations. L’Urssaf prévoit cependant une tolérance liée au montant du cadeau (139 euros maximum par salarié en 2008) mais également aux circonstances de sa remise (naissance, mariage, Noël, etc.)
Le paiement du salaire
À quelle date le salaire doit-il être versé ?
Ni le Code du travail, ni la Convention collective ne fixent de date précise. Toutefois, l’employeur a l’obligation de rétribuer chaque salarié au moins une fois par mois et à date fixe. Le paiement doit intervenir en dehors des jours de repos.
Sous quelle forme est-il versé (chèque, virement, espèces) ?
Au-delà d’un montant mensuel de 1 500 euros, le salaire est payé par chèque barré ou par virement sur un compte bancaire ou postal. Les salaires mensuels inférieurs à 1 500 euros peuvent être versés en espèces lorsque le salarié en émet le souhait.
Complément : la formule du taux horaire ne s’applique pas aux employés dont le coefficient est inférieur à 230.
Exemple : un préparateur est rémunéré à hauteur du coefficient 240. La valeur du point officinal étant actuellement
de 3,907 euros, son salaire est donc calculé sur la base d’un taux horaire égal à 9,38 euros brut (3,907 X 240/100).
La prime d’ancienneté
Exemple : Lucie, préparatrice, a été embauchée il y a trois ans. Elle est rémunérée au coefficient 260. Ce moisci elle a effectué des heures supplémentaires qui l’ont amenée à travailler en moyenne 38 heures par semaine.
Í Sa prime d’ancienneté est calculée sur la base du nombre d’heures accomplies dans le mois, soit :
10,10 (taux horaire coef. 260) X 38 X 4,33 = 1 671,73 e.
Í Le montant de la prime est ensuite obtenu en appliquant à cette base de calcul le pourcentage correspondant à l’ancienneté de Lucie, soit :
1 671,73 X 3/100 = 50,15 e.
Pour comprendre :
une prime devient un usage lorsqu’elle est accordée à tous les salariés (ou à une même catégorie de salariés), depuis plusieurs années, et selon les mêmes modalités de calcul.
Un engagement unilatéral résulte d’une volonté explicite de l’employeur. Il peut être écrit ou verbal.
Pour négocier votre salaire : osez demander !
Comment préparer son entretien de recrutement ?
Les salaires à l’officine varient selon les régions car l’offre et la demande ne sont pas les mêmes à Paris et en province. Dans les zones isolées où la pénurie de personnel est un vrai problème, les titulaires sont prêts à mettre le « prix » sur un bon candidat. Il faut s’informer pour savoir ce qui se pratique localement. Le candidat peut prendre la température auprès de collègues ou contacter un syndicat départemental. Puis, il est nécessaire de faire le point sur ses atouts et ses faiblesses avec en ligne de mire, l’entretien de recrutement. Cette auto-évaluation est pertinente si le candidat y met un minimum d’objectivité en s’appuyant sur des exemples concrets.
Quand aborder la question du salaire au cours de l’entretien ?
À la fin de l’entretien. En principe, ce n’est pas au candidat de mettre le sujet sur la table. Sauf si l’entretien se termine sans que le recruteur n’ait évoqué le salaire. Le candidat posera alors la question : « en ce qui concerne la rémunération, qu’est ce que vous proposez ? »
Quel salaire négocier ?
Généralement, la petite annonce a déjà précisé le niveau de rémunération. Si ce n’est pas le cas, le recruteur aborde cet aspect au cours de l’entretien de la façon suivante : « quelles sont vos prétentions salariales ? » Il est alors conseillé de retourner la question par : « quel salaire proposez-vous ? » Le but est d’amener l’autre à abattre ses cartes avant de dévoiler son jeu. Si la rémunération proposée est inférieure aux prétentions, le candidat formulera ses attentes, par exemple : « je ne vous cacherai pas que j’aurais souhaité tel salaire. » Mieux vaut éviter d’indiquer une fourchette, car le recruteur retiendra évidemment la partie basse.
En poste, quand négocier une augmentation de salaire ?
Il est conseillé d’attendre au moins six mois d’ancienneté avant de compter sur une augmentation, sauf si celle-ci était prévue lors de l’embauche. Le moment le plus opportun est l’entretien annuel d’évaluation. Un recul d’un an est idéal pour faire le point sur les objectifs atteints. De plus, lorsque l’évaluation est favorable, le salarié a toute légitimité pour bénéficier d’une revalorisation de son salaire.
Comment formuler sa demande ?
En dépassionnant l’enjeu et en abordant le sujet sans tabou, ni complexe. Solliciter une augmentation est un événement « normal » dans une relation de travail. À condition de ne pas demander pour demander. Une évolution salariale est justifiée si elle s’inscrit dans une évolution des compétences, des responsabilités et des résultats.
Quelles sont les erreurs à éviter ?
Se jeter à l’eau sans se préparer afin de parer aux objections de son employeur. Ensuite, il vaut mieux éviter d’en parler à ses collègues. La principale crainte des titulaires est l’effet d’entraînement créée par une demande individuelle. Autre travers à éviter : comparer son salaire à celui d’un collègue. Les ultimatum comme : « si je ne suis pas augmenté(e), je pars », ou : « on me propose plus ailleurs », sont également à proscrire. Enfin, si l’employeur n’accorde pas d’augmentation, il est nécessaire de garder une attitude positive et professionnelle plutôt que de montrer ostensiblement son mécontentement, en faisant la tête ou en menaçant de travailler moins. D’autant qu’un refus peut être lié à des raisons indépendantes des résultats du salarié (par exemple, un CA en baisse, des investissements non rentabilisés, etc.). Mieux vaut rebondir en négociant les conditions d’une future augmentation. •
Où se renseigner ?
Les textes officiels
Le Code du travail et la Convention collective nationale de la pharmacie d’officine : en un clic, vous pouvez les consulter sur le site Internet : www. legifrance.gouv.fr
La grille des salaires
Pour suivre l’évolution de la grille des salaires à l’officine, branchez-vous sur le site www. WK-Pharma.fr
Le bouche-à-oreille
Les forums sont une mine d’infos. Avec en prime, des conseils et un partage d’expériences : . com ; forum ; , rubrique « forum » ; forum/forum-Preparateuren-pharmacie.php
Le conseil sur mesure
L’adhésion à un syndicat permet de faire partie d’un groupe partageant les mêmes intérêts matériels et moraux. Et c’est un bon moyen pour être au faite de l’évolution de la législation et pour obtenir des conseils sur mesure.
FO – 7 passage Tenaille, 75 014 Paris. & 01 40 52 85 60 ; e-mail : fopharma@wanadoo.fr ; site Internet : . com ; cotisation annuelle : 110 à 120 e selon le département.
CFTC – 10, rue Leibniz, 75 018 Paris, & 01 42 58 58 89 ; e-mail : fd@cftc-santesociaux.fr ; site Internet : . fr ; cotisation annuelle : variable selon le département (de 80 à 110 e pour les préparateurs).
CFDT – Adresse, téléphone, e-mail : retrouvez les coordonnées les coordonnées de votre syndicat départemental sur le site Internet : ; cotisation annuelle : variable selon le salaire et le département (par exemple, en Île-de-France : 0,85 % du salaire net annuel, en Rhône-Alpes : 0,75 % du salaire net annuel).
CFE-CGC – 94 rue Lafayette, 75 010 Paris. & 01 53 24 66 99 ; e-mail : secretgene.sncc@wanadoo.fr ; site internet : . org ; cotisation annuelle : préparateurs : 80 e pour la première adhésion, puis 123 e pour les renouvellements ; pharmaciens adjoints : 196 e pour la première adhésion, puis 240 e pour les renouvellements.
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