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Le dispositif de nutrivigilance
Les offres de produits alimentaires se diversifient ces dernières années. Afin d’identifier les éventuels risques pour le consommateur, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pilote un dispositif de nutrivigilance.
De quoi s’agit-il ?
• Lancé en juillet 2009, le dispositif de nutrivigilance consiste à identifier les risques liés à la consommation de produits alimentaires grâce à un système de recensement des cas d’effets indésirables. Un groupe de travail composé d’experts statue sur le lien entre la consommation du produit, la survenue et la sévérité de l’effet indésirable. Une évaluation est menée sur les produits à risque et, le cas échéant, des recommandations à destination des professionnels de santé et des consommateurs sont émises.
• L’évolution constante du système d’alerte (comme la déclaration systématique des centres antipoison en 2018) contribue chaque année à la hausse des déclarations. En 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recensait plus de 4 000 déclarations enregistrées et une dizaine d’avis émis depuis le lancement de ce dispositif.
Comment signaler un effet indésirable ?
• Les professionnels de santé (médecin, pharmacien, infirmier, etc.) ou les fabricants sont chargés de signaler tout effet indésirable détecté :
– en remplissant un formulaire en ligne sur le portail du ministère des Solidarités et de la Santé ;
– par téléchargement, sur le site de l’Anses, d’un formulaire à remplir et à renvoyer par courrier.
• Les principaux types d’effets indésirables détectés sont d’ordres gastroentérologique et cardiovasculaire. Il est préférable de conseiller aux particuliers de contacter un professionnel de santé en cas de suspicion.
EN PRATIQUE
– Interroger sur la prise éventuelle de compléments alimentaires et autres produits lors des entretiens. Les produits vendus sur Internet nécessitent une vigilance accrue.
– Déclarer les effets indésirables signalés par les patients : l’anonymat du patient est toujours préservé.
– Rappeler d’éviter la consommation de complément alimentaire (notamment de façon prolongée) sans consulter un professionnel de santé.
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