Métier Réservé aux abonnés

Le Deust s’annonce prometteur

Publié le 30 août 2022
Par Christine Julien et Annabelle Alix
Mettre en favori

Le diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (Deust) de préparateur/technicien en pharmacie remplacera le BP en 2023. Cette formation universitaire et professionnelle de niveau 5 est effective dans sept régions. Retour sur l’expérience de la faculté de Paris et des CFA de Paris et de l’ACPPAV.

« Il faut vraiment que tout le monde sache que la première année de Deust s’est bien passée. Peut-être pas toujours aussi bien que nous l’aurions voulu, mais je suis très optimiste pour la suite », s’enthousiasme Françoise Brion, professeure émérite à la faculté de pharmacie-Université Paris Cité, impliquée dans l’organisation du Deust. La première année s’est achevée pour les étudiants de la région parisienne. Les enseignants soufflent un peu avant d’attaquer la deuxième. Il a fallu du courage et beaucoup de travail pour bâtir une formation et l’ouvrir en septembre 2021 à partir d’une fiche descriptive validée seulement « le 27 mai 2021 », pointe la professeure (voir encadré RNCP p. 22) ! Il en a fallu aussi aux CFA pour « aller au charbon » avec les facultés de pharmacie et, pour certains, voir disparaître le BP pour l’inconnu.

« Au début, nous pensions partir sur une ou deux classes de Deust et garder le BP, raconte Nicole Pothier, pharmacienne responsable pédagogique au CFA de Paris Planchat, plus gros centre de France, avec près < de 500 étudiants. Et puis, nous nous sommes dit “Il faut y aller, il faut sauter” ! »

Un Deust porteur d’espoir

Sa consœur Marie-Pierre Gillo, directrice de l’ACPPAV, l’autre CFA francilien partenaire de la faculté de pharmacie-Université Paris Cité avait le même état d’esprit : « Le BP était obsolète, nous étions lassés ». Malgré le travail colossal à fournir – « Si c’était à refaire, je le referais », soutient Marie-Pierre Gillo. Cette deuxième année de Deust (Deust 2) s’annonce plus sereine, le plus gros étant fait. « Nous savons à quoi nous attendre », relèvent les deux responsables.

Paris est l’une des sept UFR Pharmacie(1) à s’être lancée dans le diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (Deust) de préparateur/ technicien en pharmacie dès 2021(2), en partenariat avec les CFA. Alors que la plupart ont continué à proposer le BP en plus du Deust, les CFA de Nantes (44), Saint-Étienne (42), Joué-les-Tours (37), Orléans (45), Bourges (18), Chartres (28), Paris Planchat (75) et l’ACPPAV Juvisy-Poissy-Meaux, en région parisienne, n’ont ouvert que des classes de Deust en 2021. En septembre 2022, d’autres suivront et en 2023, quand le BP tirera sa révérence, le Deust sera le sésame pour dispenser le médicament aux côtés du pharmacien. Même si ce diplôme conduit en théorie au même métier de préparateur, le Deust bouleverse l’enseignement. Il amorce un nouvel état d’esprit et un recrutement plus incisif. Porteur d’espoir, il nécessite encore des ajustements. Voyons ce qui change par rapport au BP grâce à l’expérience francilienne. Sachant que les universités sont autonomes et ont une grande latitude quant à l’organisation des enseignements et des évaluations. Ce que fait Paris ne sera pas forcément ce que fera la faculté de Dijon ou de Marseille…

1. Susceptibilité, tu enterreras

Enterrer la hache de guerre entre CFA « concurrents » et dialoguer en bonne intelligence avec la faculté de pharmacie est indispensable pour bâtir le nouveau référentiel de formation et les unités d’enseignement (UE, voir encadré p. 21). « Il faut s’entendre et s’écouter. Ne pas prendre les remarques pour des critiques, soutient Nicole Pothier. Certains peuvent penser que la faculté va nous “manger” mais nous sommes partenaires. Nous avons de l’expérience, des valeurs et des enseignants. Je suis partie avec l’idée que nous allions montrer ce que nous savons faire ». Message bien perçu du côté de la faculté. « Les CFA ont fait de très gros efforts Ils ont dû modifier leurs enseignements et accepter toutes nos contraintes, reconnaît Françoise Brion. Avec au moins deux contrôles continus sur toutes les unités d’enseignement chaque semestre et des examens semestriels ». Sans compter la gestion du projet tutoré, par le tuteur en entreprise ou maître d’apprentissage et les enseignants des CFA… Les CFA assurent le plus gros du travail mais sont des partenaires. Le Deust est un diplôme universitaire géré par la faculté, maître d’œuvre.

2. Référentiel, tu bâtiras

La fiche RNCP du Deust indique seulement le référentiel des compétences à acquérir et celui de certification. « Avec nos équipes, nous avons passé beaucoup de temps à écrire le référentiel de formation », explique Marie-Pierre Gillo. Le contenu est une chose, mais que doit en faire l’étudiant ? Telle est la difficulté de la traduction des savoirs en objectifs pédagogiques. Autre écueil, « la faculté de pharmacie travaille en unités d’enseignement, les CFA en disciplines. Aujourd’hui, on parle d’enseignements intégrés mais aussi de pharmacie clinique, on parle en transversalité », explique Nicole Pothier. Les professeurs de Planchat et de l’ACPPAV ont travaillé main dans la main avec le Pr Brion. « On a revu chaque partie de cours, pointe Nicole Pothier. Il a fallu enlever des enseignements, en ajouter, tels les anticancéreux oraux en pharmacologie, l’objectif étant de “faire du lien” ». Articuler les connaissances entre elles et non les empiler. Adieu le nombre d’oxydation en chimie ! La matière est passée de 35 à 25 heures, la botanique de 20 à 10 heures et les travaux pratiques (TP) ont été réduits comme peau de chagrin. « De 132 heures, nous sommes passés à 25 heures de TP en deuxième année de Deust », décrit la responsable de Paris Planchat.

Publicité

L’UE 5 « Pratiques professionnelles au quotidien » est l’affaire des professeurs de faculté. Elle regroupe l’accueil du patient à l’officine, la phyto et l’aroma, et l’assurance qualité, « sur laquelle nous avons beaucoup insisté », explique Françoise Brion. Ainsi qu’une présentation des nouvelles missions en dix heures, « que le pharmacien ne pourra faire que si l’ensemble de l’équipe est informée et comprend ce qui se passe ». Sérialisation, logiciels métier, éthique, l’UE 5 traite aussi du dialogue sur l’ordonnance (DSO), qui remplace le poussiéreux commentaire technique écrit (CTE). Il s’agit d’analyser une ordonnance, de repérer une éventuelle anomalie, et non plus de trouver une erreur majeure de posologie et de lire des monographies entières dans le Vidal ! « On a vu les généralités avec la recevabilité de l’ordonnance et nous allons travailler sur le but thérapeutique de petites ordonnances en lien avec les systèmes urinaires et digestifs vus au semestre 1, sans le Vidal. Les étudiants doivent être capables, en lisant tamsulosine, de faire le lien avec l’hypertrophie de la prostate », explique Nicole Pothier.

3. Nouvelles connaissances, tu acquerras

Deux nouveautés majeures entrent dans le Deust : la formation aux gestes et soins d’urgence (FGSU) et l’anglais. Gérés par le CFA, ces enseignements seront assurés par des intervenants extérieurs et, pour l’anglais, via une plateforme de cours en ligne.

4. Enseignements, tu séquenceras

Le Deust est composé de quatre semestres sur deux ans. « C’est un gros changement de rythme pour ceux qui planifient les cours. Un semestre, c’est très court », analyse Marie-Pierre Gillo. À la fin de chaque semestre, il y a des partiels et « avant eux, il faut placer deux contrôles continus par UE ! » En validant les semestres S1 et S2, l’étudiant entérine sa première année.

5. Emploi du temps, tu organiseras

Qui dit formation universitaire, dit université. En première année (Deust 1), sur 400 heures de cours, 40 heures ont été assurées par la faculté. « Les textes officiels mentionnent que la faculté doit dispenser au moins 15 % des cours. Comme nous avons fait 10 % en Deust 1, nous en ferons 20 % en Deust 2, soit 80 heures », explique Françoise Brion. La proximité des CFA avec la faculté et la taille des amphis ont permis aux étudiants de suivre l’UE 5 à la faculté même. Ils y sont venus quatre jours le premier semestre, et quatre jours le second, avec cinq heures de cours par jour. Les 520 étudiants de Planchat et les presque 400 de l’ACPPAV ont été répartis dans deux amphis, avec communication par visio, un prof dans un amphi, l’autre étant simplement surveillé.

« Nous voulions que les étudiants viennent à la faculté, qu’ils puissent visiter la bibliothèque et y travailler, la salle des Actes(3), le musée Tillequin, afin d’appréhender la pharmacie et son histoire. Ils sont dans un lieu privilégié, il faut qu’ils en profitent », s’enthousiasme Françoise Brion. Les étudiants ont d’ailleurs été ravis au vu des nombreux selfies faits dans le jardin de la faculté lors du premier jour de cours !

Un temps pour le travail personnel est prévu. Les étudiants se rendent seize heures par semaine au CFA, pour douze heures de cours et quatre heures de suivi personnalisé. « Soit ils viennent au CFA pour un apprentissage personnalisé, soit ils restent chez eux pour un temps de travail personnel », précise Nicole Pothier. Françoise Brion a insisté pour « dégager du temps de travail personnel dans le contrat signé avec le pharmacien ».

6. Pratique professionnelle, tu évalueras

L’évaluation de la pratique professionnelle en officine est la grande nouveauté. Sur les 60 ensembles cohérents d’unités d’enseignement par an (ECTS, voir encadré p. 20), 40 sont obtenus avec les enseignements théoriques et 20 avec la pratique. « Sur ces 20 ECTS de pratique en Deust 1, les étudiants doivent rendre un projet tutoré entre cinq et dix pages validant 10 ECTS. Les dix autres sont obtenus grâce à la grille d’évaluation, à remplir par le tuteur en entreprise, explique Françoise Brion. Le maître d’apprentissage doit vérifier ce que l’apprenti a véritablement appris ou non. C’est une nouveauté très importante. Avant, il n’y avait aucune évaluation de la formation en entreprise ».

Un projet tutoré dès la première année de Deust. « Il doit répondre à une problématique de l’officine, gestion des périmés, assurance qualité ou ramadan et diabète. Il s’agit d’analyser une situation et de proposer des axes de solution. C’est nous qui le notons en jugeant le titre, l’analyse, etc. », explique Nicole Pothier. Et d’insister : « Il doit être signé par le pharmacien tuteur ». Il a fallu former les enseignants et bâtir des grilles de notation pour les projets.

Un mémoire de 25-30 pages à rédiger en Deust 2, et toujours la grille d’évaluation semestrielle à faire remplir. Sur 30 points, elle évalue les actes, mais aussi les comportements professionnels comme la ponctualité, l’assiduité, la présentation, la maîtrise de soi, la conscience professionnelle, le sens de l’observation, la capacité d’organisation et les initiatives.

7. Connaissances, tu vérifieras

« On a tout écrit ensemble et on valide tout ensemble aussi », résume Nicole Pothier. Les deux CFA ont construit et validé des contrôles continus en commun, deux par UE chaque semestre. Ils donnent les mêmes sujets et organisent les contrôles en même temps dans les deux CFA. De son côté, la faculté propose de courts QCM, en fin de cours par exemple.

Il n’y a plus d’examen final. L’examen semestriel compte pour 50 % et la moyenne des deux contrôles continus pour 50 %. Les étudiants doivent valider les UE semestre par semestre et peuvent compenser une UE par une autre « s’ils ont entre 8 et 20 à une UE », précise Nicole Pothier. En revanche, « des résultats entre 5 et 10 à une UE renvoient vers un examen de rattrapage », fin août. « Les étudiants qui n’ont pas réussi mais qui ont validé 30 ECTS – la moitié de ce qu’ils auraient dû valider – et qui n’ont pas de note éliminatoire passent en Deust 2 avec des dettes. Ils ont un statut AJAC : “ajourné, autorisé à continuer” », ajoute Françoise Brion. Il faudra repasser les épreuves ratées du Deust 1 avec celles du Deust 2. Pas simple… La note éliminatoire est un zéro à un contrôle continu. À la différence du BP, un arrêt de travail ne dédouane pas de l’absence. Une infection Covid peut entraîner une session d’examen de rattrapage, mais pas un métro raté… À savoir, certaines facultés ne vont faire que du contrôle continu, d’autres que des examens semestriels.

8. Autonomie des étudiants, tu prôneras

Le maître mot des CFA est l’autonomie des étudiants. Les outils informatiques sont là pour indiquer les dates de contrôle, l’examen semestriel avec le nom de la salle… Parfois, les étudiants ont du mal avec le relatif anonymat de la faculté. « J’ai mis sur Teams les Powerpoint envoyés par la faculté et j’ai donné un mot d’ordre à mes formateurs : au-to-no-mie ! Maman Pothier, c’est fini », plaisante Nicole Pothier. « Ils nous posent parfois des questions sur messagerie comme s’ils s’adressaient à leur papa ou à leur grand-mère », s’étonne le Pr Brion.

9. Recrutement, tu soigneras

En 2021, le recrutement était clair. Toutes les personnes inscrites en BP ont basculé en Deust. Cette année, Parcoursup a un peu changé la donne. « Il faudra au moins deux ou trois ans avant d’avoir des profils plus chargés en bagages et savoirs scientifiques », soutient Nicole Pothier. Les CFA ont épluché plus de 1 400 dossiers Parcoursup… En revanche, les reconversions ont été traitées en présentiel.

10. VAE ou VAP et licence, tu espéreras

Les préparateurs titulaires du BP souhaitant valider le Deust pour acquérir un niveau bac + 2 et faire reconnaître leurs compétences devront attendre que les procédures VAE ou VAP soient élaborées (voir encadré ci-contre). Dans tous les cas, Françoise Brion estime qu’il s’agira de « soutenir et présenter un mémoire » sans avoir de cours à suivre. À voir… Le Deust est pour l’instant le remplaçant du BP. Les professionnelles interrogées espèrent une licence après le Deust ou en remplacement du Deust.

11. À remanier, point tu n’hésiteras

Malgré la charge de travail occasionnée, Nicole Pothier et Marie-Pierre Gillo sont enthousiastes. Le Deust a permis de repenser les pratiques pédagogiques, avec « des cours sans doute un peu plus vivants ». Les étudiants, très sollicités, ont posé davantage de questions. « Ils ont été plus demandeurs », selon Marie-Pierre Gillo. Le dialogue sur l’ordonnance les a intéressés. Les apprentis sont aussi devenus étudiants…

(1) Ont ouvert le Deust en 2021, les facs de : Besançon, Lyon, Nantes, Paris, Reims, Strasbourg et Tours. Ouvrent cette année : Amiens, Angers, Bordeaux, Caen, Dijon, Lille, Marseille, Montpellier, Rennes, Rouen et Toulouse. En 2023 : Clermont-Ferrand, Grenoble, Nancy, Paris-Saclay et Poitiers.

(2) UFR : l’unité de formation et de recherche est une structure universitaire associant départements de formation, laboratoires et centres de recherche. Exemples : UFR Pharmacie, UFR Sciences, etc.

(3) Créée en 1803, la salle des Actes est la reproduction de la Grande Salle d’assemblée de la Communauté des maîtres apothicaires et épiciers, puis du Collège des pharmaciens. C’est un lieu d’une grande beauté qui témoigne de l’histoire des sciences pharmaceutiques françaises du début du XVIIe siècle à nos jours.

Acquérir des blocs de compétences

Un parcours de formation universitaire est structuré en ensembles cohérents d’unités d’enseignement (UE) permettant l’acquisition de blocs de connaissances et de compétences. Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS, pour European Credit Transfer System) est un outil adopté par la plupart des pays de l’espace européen de l’enseignement supérieur afin de rendre les études et les cours plus transparents et de faire reconnaître les qualifications universitaires. Ces crédits expriment le résultat d’un apprentissage, ce qu’une personne sait, comprend et est capable de faire une fois formée, et la charge de travail nécessaire pour acquérir ces compétences : cours, stages, séminaires, temps en entreprise… Une année équivaut à 60 crédits, le Deust en confère 120.

Blocs de compétences et unités d’enseignement

Durant les deux années de Deust, l’étudiant doit acquérir une liste de compétences réparties dans six blocs de compétences (BC).

→ BC 1 : Gérer la demande de produit pharmaceutique et accompagner la personne dans sa prise en charge. Exemple de compétence à acquérir : analyser la conformité réglementaire d’une prescription.

→ BC 2 : Travailler en équipe pluriprofessionnelle et traiter les informations liées aux activités pharmaceutiques. Exemple de compétence à acquérir : produire et transmettre un message écrit, oral ou télématique.

→ BC 3 : Agir en matière de prévention.

→ BC 4 : Gérer des flux pharmaceutiques.

→ BC 5 : Se situer en tant que professionnel de santé.

→ BC 6 : Agir en responsabilité au sein d’une organisation professionnelle.

Par rapport au BP, le BC 1 correspondrait à E1A (savoirs scientifiques fondamentaux), E1B (savoirs scientifiques médicaux), E2 (galénique), E3 (reconnaissance et commentaire d’ordonnance), E4 (législation pharmaceutique), E5 (communication).

Ensuite, chaque université définit des unités d’enseignement (UE) au sein de ces blocs. La faculté de pharmacie-Université Paris Cité a réparti les enseignements dans 5 UE, avec UE 1 : Savoirs scientifiques fondamentaux, UE 2 : Savoirs scientifiques appliqués, UE 3 : Sciences thérapeutiques et pharmacotechniques, UE 4 : Vie de l’officine, législation, UE 5 : Pratique professionnelle au quotidien.

Chaque ensemble d’enseignements octroie des crédits ECTS (voir encadré p. 20).

RNCP

→ Le Répertoire national des certifications professionnelles répertorie les formations et les titres certifiés par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). Il contient les fiches descriptives des formations et le détail des compétences. Le Deust a la fiche RNCP 35719. Sur francecompetences.fr

VAE et VAP

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est une procédure qui permet de faire reconnaître ses compétences professionnelles et ses acquis personnels en vue d’obtenir tout ou partie d’un diplôme. Il faut une expérience professionnelle d’au moins un an.

La validation des acquis professionnels (VAP) vise à obtenir une validation des acquis professionnels afin d’intégrer une formation de niveau supérieur à son niveau d’études initial, alors même que l’on ne détient pas le diplôme normalement requis pour y accéder. La VAE consiste à acquérir une certification professionnelle et la VAP à accéder à une formation pour poursuivre des études.

Pour un préparateur titulaire du BP, la procédure serait une VAE pour obtenir le Deust, mais une VAP pour parvenir à une éventuelle formation licence.

Dans tous les cas, c’est la faculté de pharmacie qui gérera la procédure, pas avant 2024 sans doute, quand la première promotion de Deust sortira.