Métier Réservé aux abonnés

L’affaire de passionnés

Publié le 1 janvier 2004
Par Aude Allaire et Claire Manicot
Mettre en favori

Vous préférez prévenir que guérir et vous êtes persuadé que les plantes recèlent de bienfaits naturels. De plus, vous voulez renouer avec la préparation. Ne cherchez plus, c’est l’aromathérapie qu’il vous faut développer.

En France, en 1628, à Toulouse, lors de l’épidémie de peste qui a fait plus de 50000 victimes, quatre voleurs étranglaient les pestiférés pour les voler dans leurs maisons. Ils furent arrêtés et, pour ne pas être pendus, acceptèrent de livrer le secret qui les protégeait contre la peste. Il s’agissait d’un liquide qu’ils respiraient et répandaient autour d’eux pour se protéger. On le baptisa vinaigre des quatre voleurs » L’aromathérapie est donc une thérapeutique ancestrale utilisée au Moyen âge, mais aussi dès l’Antiquité, chez les égyptiens comme chez les grecs. C’est ce que relate Martine Bonnabel-Blaize en introduction de son dernier livre paru en 2003. « L’aromathérapie a donc fait ses preuves, souligne la pharmacienne titulaire issue d’une lignée d’herboristes pharmaciens depuis six générations. L’attrait du naturel a remis au goût du jour les traitements par les plantes en général et l’aromathérapie en particulier. Une huile essentielle est plus vite efficace qu’une tisane. » Les patients sont de plus en plus nombreux, toutes couches sociales confondues, vivant en zone rurale ou urbaine à souhaiter traiter au moins les « bobos du quotidien », pathologies hivernales, troubles du sommeil par la médecine dite naturelle. « Il suffit de bien présenter le rayon, de proposer des huiles essentielles de qualité, un conseil compétent et la majorité des clients qui entrent dans l’officine sont susceptibles d’être convaincus par cette thérapeutique. Il n’est que de voir l’impact des rayons « nature » dans tous les magasins ou l’intérêt croissant du public pour les salons « bio », médecines douces » estime Alain Sanchez préparateur à la Pharmacie Paulin de Besançon, et responsable du rayon aromathérapie. Pour lui l’aromathérapie a un autre atout de taille : elle remet à l’honneur la préparation. « Je prépare suppositoires, solutés alcooliques, frictions, etc., pour des clients toujours plus nombreux. »

Une clientèle de plus en plus importante.

Si les statistiques sont difficiles à évaluer comme pour tout marché en émergence, l’aromathérapie jouit en effet d’un succès de plus en plus grand à l’instar de bon nombre de médecines dites alternatives et en particulier l’homéopathie, ou sa « grande sœur » la phytothérapie. La fin du XXe siècle a cristallisé une suspicion autour de l’allopathie. On découvrait alors les risques de l’industrialisation forcenée sur l’environnement donnant enfin une légitimité sociale et politique aux écologistes, les grands scandales sanitaires et alimentaires (de l’affaire du sang contaminé à la vache folle), les effets secondaires des traitements allopathiques, l’émergence de souches résistantes aux antibiotiques ont joué en faveur de l’homéopathie qui se prévaut en premier lieu de n’avoir aucun effet secondaire. Dans la foulée, la phytothérapie et l’une de ses branches thérapeutiques, l’aromathérapie ont retrouvé leurs lettres de noblesse. Et spécificité bien française, l’aromathérapie est largement développée en pharmacie. Si bon nombre d’huiles essentielles sont en vente libre, une dizaine de produits font partie du monopole pharmaceutique et certaines ne sont délivrables que sur prescription médicale avec inscription sur l’ordonnancier. En cas de surdosage, les huiles essentielles d’absinthe ou de cèdre par exemple sont toxiques, pouvant entraîner des convulsions.

L’officine : une garantie de sécurité pour les clients.

Comme les médicaments les plus efficaces, l’aromathérapie s’accompagne d’un risque pathogène lorsqu’on l’utilise à mauvais escient. Une raison de plus pour que l’aromathérapie se développe dans le cadre du conseil officinal. « C’est un marché qui doit rester aux mains des professionnels de santé que sont les équipes officinales » proclame Loïc Bureau, responsable du centre de formation ADN, et auteur de Développez vos marchés : les médecines douces (collection Les essentiels du pharmacien). Car l’aromathérapie, ou du moins la vente d’huiles essentielles, vendues par correspondance ou dans les magasins diététiques ou bio ne cesse de progresser. Pourtant les arguments sont là pour valoriser ce rayon à l’officine. Bon nombre de pharmaciens ou de préparateurs ont ainsi découvert l’aromathérapie après s’être spécialisés en homéopathie. Et Alain Tessier, ancien préparateur devenu formateur et conférencier d’expliquer : « j’ai découvert l’aromathérapie à travers l’homéopathie qui utilise à 80 % des plantes. Je travaillais dans une pharmacie à Nantes, spécialisée depuis 1933 dans l’homéopathie, les clients nous demandaient de plus en plus souvent un complément à cette thérapeutique. L’aromathérapie nous l’a offerte et, en quelques années, nous avons doublé notre chiffre d’affaires. » Ce qui était vrai dans les années 70, l’est encore aujourd’hui manifestement comme le constate Françoise Gillet, titulaire à Montbrun-les-Bains dans la Drôme, « lorsque je me suis installée il y a deux ans, il n’y avait pas de rayon d’aromathérapie et aucune demande. Depuis que j’ai disposé ce rayon en bonne place derrière et en bout de comptoir, nous avons une clientèle pour ce type de produits. C’est un rayon d’autant plus facile à développer que l’aromathérapie est rapidement efficace. De plus son conseil est moins ardu que celui de l’homéopathie car il ne s’agit pas de traiter un terrain mais une pathologie. » L’homéopathie présente en effet l’inconvénient de nécessiter une formation relativement longue pour permettre un conseil compétent et un questionnement assez approfondi pour déterminer le bon remède (il existe par exemple plus de 250 pommades rien que pour la toux), quand le temps au comptoir est compté…

Moins de 5 % des officines sont réellement spécialisées.

Autre aspect à ne pas négliger : peu d’officines ont développé ce marché. « D’un point de vue global nous estimons que la demande du consommateur en matière de médecines douces nécessite actuellement un point de vente spécialisée pour moins de 20 000 habitants (et 12 000 d’ici 2006), explique Loïc Bureau, et si toutes les officines disposent d’un (ou plusieurs) rayon(s) homéo-phyto-diététique (le plus souvent des présentoirs d’ailleurs), peu répondent aux critères de la spécialisation : assortiment, compétence et conseils. » Et le bouche à oreille en la matière fonctionne vite, avec moins de 5 % d’officines réellement spécialisées en médecines douces en France, les clients sont particulièrement fidèles lorsqu’ils trouvent enfin, la perle rare. La meilleure façon de se faire connaître est bien sûr la mise en place d’un rayon bien présenté, avec une bonne visibilité et un balisage clair. « L’implantation doit être réalisée en fonction du niveau de spécialisation de l’officine, préconise Loïc Bureau, de plus le développement de l’aromathérapie va de pair avec le développement d’une offre globale concernant les médecines douces car la typologie de clientèles est la même. » On pourra ainsi consacrer de deux à dix meubles à l’ensemble du rayon médecines douces. Toutefois, certaines officines n’ont pas les moyens en terme de place et de temps de promouvoir de la même façon aromathérapie, homéopathie, et phytothérapie. Alors il faut choisir. L’officine de Montbrun-les-Bains consacre ainsi deux meubles sur quatre derrière le comptoir à la phytothérapie avec une place largement majoritaire laissée à l’aromathérapie. Certes les huiles essentielles peuvent être vendues dans l’espace de vente publique puisqu’elles ne sont pas soumises à AMM. Mais la vente derrière le comptoir valorise cette activité.

Publicité

Une valeur ajoutée pour le préparateur.

Côté préparation, rien ne vous empêche de présenter sur ces meubles quelques unes de vos « spécialités » mais attention à la réglementation. « Selon le troisième alinéa de l’article L51-211 du Code de la Santé publique, tout médicament préparé en pharmacie selon les indications de la pharmacopée est destiné à être dispensé directement au patient pour lequel il a été délivré. On peut donc exposer des préparations faites au préalable mais il ne faut surtout pas les appeler par un nom de fantaisie. Dans le cas d’une préparation contre la cystite, il faut noter sur le flacon présenté sur le meuble « Soluté alcoolique d’huile essentielle de sarriette », on est alors en dénomination officinale », précise Loïc Bureau. On le voit donc, si le conseil basique est à la portée de tout un chacun pourvu que l’on fasse l’effort de s’informer, l’aromathérapie nécessite aussi de multiples qualités : au préparatoire notamment et jusqu’au choix de ses fournisseurs. Car en la matière, si peu à peu le marché s’assainit, tous sont loin d’être de bonne qualité, faute d’une réglementation claire. Car l’aromathérapie, on l’aura compris ne se résume pas à la vente d’huiles essentielles bien au contraire. L’officine spécialisée réalisera diverses préparations à base d’huile essentielles : des solutions la plupart du temps, des préparations à usage externes et même selon son degré de spécialisation des suppositoires. Si malgré sa compétence et ses atouts, le marché officinal de l’aromathérapie reste peu développé, la demande, pourtant est bien là. Une chance à saisir pour les préparateurs car voici une médecine qui fait la part belle aux préparations et permet un conseil facile et efficace après une formation relativement courte. « À condition de faire un minimum d’effort pour se former et s’informer, l’aromathérapie est vraiment un rayon très motivant qui intéresse une clientèle de plus en plus diversifiée et très réceptive aux conseils » assure Valérie Gillet préparatrice à la pharmacie de Montbrun les Bains, « les pathologies pour lesquelles nous avons le plus de demandes et aussi le plus de résultats concernent les régimes et l’élimination, les pathologies hivernales et les troubles du sommeil. Au hit parade des huiles essentielles qui marchent le mieux ici : la lavande bien sûr puisque nous sommes situés au cœur de la Drôme provençale, région productrice, mais aussi le thym et l’Eucalyptus pour soigner les rhinites, ou la Gaulthérie contre les rhumatismes. » Pour cette jeune préparatrice déjà fermement convaincue de la valeur ajoutée que lui offre une compétence en aromathérapie, la formation ou plutôt les formations restent la clé du succès. « Lors de mon BP suivi à Avignon, nous avons eu une formation en aromathérapie en fin d’année, mais qui est restée relativement succincte, cela m’a donné envie d’aller plus loin. Ensuite je me suis formée sur le tas en lisant des livres et les brochures fournies par les laboratoires. J’aimerais aussi pouvoir suivre des stages proposés par des organismes indépendants. » Car si la formation est évidemment nécessaire, toutes les informations divulguées sur le sujet et notamment par les laboratoires et autres fournisseurs ne sont pas toujours totalement exactes. Pour exemple cette imprécision relevée dans un livret fourni par un laboratoire concerne la possibilité d’utiliser l’huile essentielle de romarin par voie orale sans en préciser l’origine alors que l’un d’entre eux contient 15 à 20 % de camphre. De plus un bon enseignement permet aussi d’apprendre à bien choisir ses fournisseurs notamment en maîtrisant les procédés de distillation des huiles essentielles. « Beaucoup d’huiles essentielles de lavande sont distillées en un quart d’heure alors qu’elles doivent, pour posséder toutes leurs vertus en aromathérapie être distillée durant trois quarts d’heure, explique Alain Tessier, ancien préparateur devenu désormais ethnobotaniste, pour prendre conscience de toutes les subtilités de l’aromathérapie les préparateurs doivent absolument continuer de suivre une formation continue, cet approfondissement de leurs connaissances ajouté à leur propre expérience de terrain leur permettra de développer une réelle spécialisation, explique cet ancien préparateur, le conseil de base en aromathérapie est accessible assez rapidement et facilement pour le préparateur. Il pourra ensuite développer les préparations et donc un conseil plus personnalisé, véritable valeur ajoutée qui lui vaudra la reconnaissance et la fidélisation de sa clientèle. » Pour autant, sans l’impulsion du titulaire, difficile de développer un tel rayon. Les officines qui développent l’aromathérapie sont forcément des pharmacies qui misent plus globalement sur les médecines dites parallèles. « J’ai obtenu un certificat de phytothérapie et plantes médicinales, à l’université de Montpellier après une formation de vingt week-end, témoigne Guy Toscano, titulaire à Miramas (Bouches-du-Rhône). L’aromathérapie est devenue une passion. Par le conseil, j’ai réussi à séduire la clientèle. Je vends en moyenne huit produits à base d’huiles essentielles par jour ». Stéphanie Margaron, l’une de ses préparatrices avoue apprendre sur le tas, à ses côtés. « J’entends prochainement proposer à l’ensemble de mon équipe une formation en bonne et due forme, annonce Guy Toscano, afin que nous soyons tous performants en terme de conseils. »

Repères

Aromathérapie : définition

L’aromathérapie est une thérapeutique qui utilise les huiles essentielles. Les huiles essentielles sont les substances odorantes, volatiles et de consistance huileuse, contenue dans les plantes. La plupart des végétaux en contiennent, mais parfois en quantité si infirme que leur extraction est impossible ou très onéreuse. Seules les plantes dites aromatiques en contiennent en quantité suffisante pour être exploitées. Elles appartiennent essentiellement aux familles des labiées, des ombellifères, des myrtacées, des conifères, des rutacées ou hespéridées, des lauracées.

Les méthodes d’extraction des huiles essentielles

Les huiles essentielles sont extraites pour la majorité d’entre elles par distillation à la vapeur d’eau et pour quelques unes par expression (clou de girofle et écorces d’agrumes). L’usage thérapeutique des huiles essentielles interdit l’usage de solvants (c’est pourquoi il est nécessaire de toujours vérifier auprès des fournisseurs le mode d’extraction en particulier pour les HE à faible rendement.

Trois modes d’utilisation (1)

Voie externe

• Soins du corps et du visage, massage ou bain : les huiles essentielles sont diluées dans des huiles végétales (germe de blé, huile de sésame, d’argan, de camomille…).

• Eau de toilette, préparations pour friction et lotion : les huiles essentielles sont diluées dans des solutions alcooliques, de préférence l’alcool à 90 °C.

• Masque et cataplasme : les huiles essentielles sont diluées dans de l’argile blanche, verte ou rouge.

Voie interne

• Voie orale : pour les huiles essentielles bien tolérées, recommander de prendre les gouttes sur un tout petit morceau de sucre ou mieux sur une mie de pain (en moyenne 6 gouttes chez l’adulte au maximum 15 gouttes par jour), pour les huiles essentielles mal tolérées, privilégier la forme gélules.

• Voie rectale : ce sont les suppositoires pratiques pour soigner les enfants voire les microlavements (les huiles essentielles sont diluées dans une huile végétale).

• Voie vaginale : les huiles essentielles sont diluées dans un excipient spécial adapté pour être coulé dans des moules.

Diffusion

• Inhalations sèches : on verse deux gouttes d’huiles essentielles sur un mouchoir.

• Diffusion atmosphérique, éventuellement par diffuseur électrique mais pas obligatoirement. Ne jamais les chauffer.

(1) D’après l’ouvrage intitulé Santé et bien-être des huiles essentielles de Martine Bonnabel-Blaize, Édition Édisud, 2003.

Une utilisation sous haute surveillance

Mode d’emploi : toujours vérifier la posologie et la voie d’absorption. Précautions : ne jamais ingérer d’huile essentielle versée dans un verre d’eau (elle est insoluble et de plus irritante). Ne pas l’utiliser pure sur la peau et les muqueuses sauf exception (lavande, hélichryse, tea-tree). Après avoir pratiqué un massage, surtout ne pas se frotter les yeux et bien se laver les mains. Contre-indications : ne pas utiliser pendant les quatre premiers mois de la grossesse. Ne pas utiliser chez l’enfant avant 30 mois. Chez l’enfant jusqu’à 6-7 ans, utiliser seulement la voie externe en veillant scupuleusement aux proportions. Surdosage : en cas d’absorption importante, à partir de 5 ml = 200 gouttes, contacter le centre anti-poisons. Vente sous contrôle : certaines huiles essentielles ne sont délivrées qu’en pharmacie : absinthe, armoise, cèdre, hysope, sauge, thuya, tanaisie, anis, badiane et fenouil. De plus l’absinthe, l’hysope, l’anis, la badiane et le fenouil ne sont délivrables que sur prescription médicale avec inscription sur un ordonnancier.

D’après Santé et bien-être des huiles essentielles de M. Bonnabel-Blaize.

Zoom

Les fournisseurs d’huiles essentielles

• Les fournisseurs d’huiles essentielles sont principalement Phytosunarom, leader à l’officine, au coude à coude avec Merck (gamme Extrane), Pranarom, Cosbionat Valnet (vend surtout par VPC et dans les magasins diététiques), Arkopharma, le comptoir des pharmaciens, la Cooper et Pharma et Plantes. Deux établissements pharmaceutiques proposent exclusivement des huiles essentielles en vrac : DistriB3 et Phyto-Est.

• Phytosunarom, reconnu des spécialistes, développe sa propre norme HEBBD qui a le mérite de permettre à l’acheteur de connaître l’origine et la nature exacte des huiles essentielles. Un minima donc qui mentionne sur le flacon l’espèce botanique exacte en latin pour éviter les confusions, l’organe producteur (feuilles, fleurs, etc.), la spécificité biochimique variable (chemotype) selon l’époque et le lieu de récolte. Par exemple pour le romarin l’étiquette précisera selon le cas : Rosmarinus officinalis s.b. 1,8 cinéole, Rosmarinus officinalis s.b. camphre, Rosmarinus officinalis s.b. acétate de bornyle, verbénone. Cette précision (on l’a vu précédemment) est en effet fondamentale car si l’essence de romarin est réputée pour son action bénéfique sur le foie et la vésicule biliaire, c’est surtout vrai pour la spécificité à acétate de bornyle, vérbénone, tandis que celle à camphre peut au contraire être toxique pour le foie. « Les normes AFNOR sont totalement insuffisantes en la matière c’est pourquoi nous avons fait le choix de développer une base de données unique en France qui définit l’ensemble des molécules qui doivent être présentes ou non dans une huile essentielle pour que la référencions en aromathérapie », explique Jean-François Juguet, directeur marketing de Phytosunarom.

• Les laboratoires Merck, qui commercialise sous le nom de gamme Extrane, les huiles essentielles produites par Sanoflore, quant à eux, ont choisi de développer la filière bio qui offre l’avantage en terme de crédibilité de la qualité de faire appel à un prestataire extérieur indépendant pour s’assurer du respect du cahier des charges. « Le bio nous assure une meilleure traçabilité et nous avons de plus choisi de faire appel à l’expertise du CNRS pour contrôler la qualité des huiles que nous distillons » précise Stéphane Richard, PDG de Sanoflore.

• Traçabilité. Le meilleur des fournisseurs n’est certainement pas celui qui offre les tarifs les plus attractifs (certains fournisseurs n’hésitent pas à couper les huiles pour baisser les prix), mais bien celui qui vous assurera la meilleure traçabilité avec au minimum précision du nom latin et de la partie exacte utilisée. N’hésitez pas à exiger également une feuille de lot signée par un pharmacien qui spécifie que le lot a bien toutes les qualités chimiques correspondant à son espèce…