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La population à risque reste sourde à la vaccination

Publié le 27 novembre 2012
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Est-ce parce que la grippe débute timidement que la vaccination fait si peu d’émules ? Les 6 000 décès de seniors l’hiver dernier ont été oubliés… mais pas par le Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (GEIG). Il rappelle, dans un communiqué du 8 novembre, l’urgence de se faire vacciner avant que l’épidémie ne pointe son nez. Et relève que seule 50 % de la population à risque est vaccinée aujourd’hui alors que l’objectif de santé publique est fixé à 75 %. Le plus haut risque de complications concerne les moins de 2 ans, les femmes enceintes, les 65 ans ou plus, et toute personne atteinte d’une maladie chronique, d’obésité ou d’affaiblissement du système immunitaire. De plus, les patients avec une pathologie cardiaque chronique vaccinés ont un risque de crise cardiaque ou d’AVC réduit de moitié par rapport aux non-vaccinés. Un argument de plus pour inciter à la vaccination… Le GEIG regrette aussi que le réflexe vaccination ait baissé chez le personnel soignant. Seul 25 % se sont faits vacciner l’an passé, soit 7 % de moins que l’hiver précédent, et les infirmiers moins que les médecins. Pour information, il vaut mieux faire son vaccin avant la mi-décembre car il faut quinze jours environ pour produire les anticorps. À bon entendeur…

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