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La phytovigilance est de mise

Publié le 25 octobre 2017
Par Florence Dijon-Leandro
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« Ce sont des plantes, ça ne peut pas faire de mal », certes, mais qu’en est-il des patients atteints d’un cancer à la recherche de thérapies alternatives contre les effets indésirables ? Cette épineuse question a été abordée lors de la soirée « Plantes et chimiothérapies : quelles interactions ? » à l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille (13).

Alix Helvig, pharmacienne hospitalière et membre d’un groupe de travail sur le sujet, a pointé que « de nombreuses plantes agissent sur les mêmes voies de métabolisation que les chimiothérapies orales ». Lorsqu’un patient touché par un cancer demande de la phytothérapie, orienter vers l’oncologue semble une première solution, « mais l’une de nos études montre que les médecins ne sont pas spécifiquement formés aux interactions entre plantes et chimio », souligne la pharmacienne. Le plus judicieux est de faire des recherches avant de répondre aux patients, quitte à les faire revenir, et de toujours prévenir l’oncologue. Pour cela, consultez les fiches Oncolien de la Société française de pharmacie oncologique (SFPO) sur les « chimios » orales, sur lesquelles figurent d’éventuelles interactions avec la phyto (http://oncolien.sfpo.com), ainsi que le guide des compléments alimentaires du site officiel belge contre le cancer www.cancer.be/complementsalimentaires

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