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« Il faut faire sa demande de retraite idéalement six mois avant son départ »

Publié le 27 mars 2017
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Francis Liaigre, préparateur à la retraite a exercé à La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) de 1979 à 2016.

« Je suis parti à la retraite en juillet 2016, à l’âge de 60 ans. Les démarches se sont globalement bien passées, mais c’est un peu angoissant, car les organismes ne répondent pas rapidement. En fait, il faut faire sa demande de retraite ni trop tôt, ni trop tard, idéalement six mois avant son départ. L’instruction du dossier est longue, mais inutile d’envoyer sa demande avant, la caisse ne la traitera pas ! Du côté de mon employeur, tout s’est bien déroulé, sachant que vous avez deux mois de préavis avant votre départ de l’officine. J’aurais dû partir à l’âge de 62 ans, mais j’ai pu faire valoir une carrière longue, ayant commencé mon apprentissage en 1973. Pour cela, j’ai dû remplir un formulaire en fournissant de nombreux documents et l’adresser à l’organisme qui étudie les dossiers. Cette démarche doit être faite avant la demande de retraite. En effet, si votre dossier est validé, vous recevez une attestation à envoyer à votre caisse avec votre demande. J’ai donc démarré mes démarches en décembre 2015 et j’ai reçu le document en février 2016. Il faut aussi savoir qu’on doit faire une demande à part pour la retraite complémentaire. Il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous au Cicas, le centre d’information retraite de l’Agirc-Arrco, pour vérifier que le dossier est complet.

Concernant mon relevé de situation, il n’y avait pas d’erreur, mais mon parcours était simple : après mon apprentissage et mon service militaire, je suis resté trente-sept ans dans la même officine ! La période de service militaire est d’ailleurs prise en compte pour l’acquisition de trimestres. Quant à l’apprentissage, j’ai pu valider deux trimestres la première année parce que j’avais travaillé en plus l’été, trois la deuxième année et quatre la dernière année.

Une fois mes dossiers envoyés, je n’ai plus eu de nouvelles ! Lorsque j’appelais les caisses, on me répondait que cela suivait son cours. Finalement, après mon départ de l’officine, j’ai eu la surprise de recevoir sur mon compte un virement de Klesia pour ma retraite complémentaire, ainsi que la pension de retraite de base. Le montant de ces sommes est cependant provisoire, car il n’intègre pas les dernières périodes d’activité. La régularisation a lieu trois à quatre mois après.

Aujourd’hui, je suis un retraité heureux, sachant que j’ai beaucoup d’activités ! Il faut cependant s’adapter à un nouveau rythme de vie, à une nouvelle organisation familiale puisque l’on est désormais très présent ! Cette adaptation est importante. »

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