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- Gare au surdosage de vitamine D chez l’enfant
Les compléments alimentaires enrichis en vitamine D ne sont pas sans risque pour les enfants. De récents cas de surdosage chez de jeunes enfants ont conduit l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à mettre en garde professionnels de santé et parents. L’ANSM ne remet pas en cause la supplémentation en vitamine D jusqu’à la fin de la croissance osseuse, mais appelle à privilégier les médicaments aux compléments alimentaires, à vérifier les doses administrées, notamment la quantité de vitamine D par goutte, et à ne pas multiplier les sources d’apport. Un surdosage peut entraîner une hypercalcémie à risque de graves troubles rénaux. Anorexie, soif intense, nausées, polyurie, perte de poids et céphalées en sont des premiers signes. Entre 2017 et 2019, trente-trois cas d’erreurs médicamenteuses, dont quinze surdosages, ont été notifiés(1). Une supplémentation quotidienne à des doses trop élevées est la cause la plus fréquente. Une mise à jour des recommandations nationales sur les doses de vitamine D est en cours, soit 400 UI par jour de 0 à 18 ans chez l’enfant en bonne santé sans facteur de risque, et 800 UI par jour en présence de facteurs de risque (peau pigmentée, région peu ensoleillée…).
(1) Rapport de pharmacovigilance, ANSM, 13 octobre 2020.
Adaptation
Les infirmiers peuvent adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. Un décret(1) complète l’article L 4311-1 du code de la santé publique. Cette adaptation se fait dans le cadre de protocoles et d’un exercice coordonné, et après avoir suivi une formation complémentaire théorique et pratique, sous la supervision d’un médecin exerçant dans une structure de soins coordonnés.
Ce protocole d’adaptation ne peut excéder un an.
(1) Journal officiel du 4 février 2021.
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