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Fin du brevet professionnel de préparateur en pharmacie : que faire des redoublants ?
La fin de l’année sonne le glas du BP. Reste à savoir comment accompagner les redoublants à la rentrée prochaine et jusqu’à leur session de rattrapage dans un an.
L’année scolaire s’achève, et avec elle, la dernière session d’examens du brevet professionnel (BP) de Deust (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) de préparateur-technicien en pharmacie, qui prend le relai du BP. « Un tableau de correspondances entre les deux diplômes a été conçu », indique le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. À la rentrée, les présidents d’université devront donc « étudier avec attention les candidatures en Deust des étudiants qui ont validé partiellement les compétences du BP ».
La question n’est pas encore d’actualité. Le BP est supprimé, mais « aucun de nos 140 apprentis ne nous a questionnés sur la façon d’obtenir l’équivalence Deust, note d’ailleurs Jean-Louis Grillet, directeur de l’institut de formation des métiers de la pharmacie (IFMP), à Marseille (Bouches-du-Rhône). Le directeur précise recevoir « davantage de questions sur la passerelle vers les études de pharmacie ». À Poitiers (Vienne), Delphine Martin, responsable de section, coordinatrice pédagogique et formatrice au CFA, dresse le même constat : « Sur nos 56 candidats au BP, trois souhaitent utiliser cette passerelle. »
Ouvrir une classe
Qu’adviendra-t-il des redoublants du BP, à la rentrée prochaine ? À Marseille, « nous ouvrirons une classe, même pour 10 ou 12 apprentis », promet Jean-Louis Grillet. Pour tenter de la remplir, et éviter, dans le même temps, que des unités validées ne se perdent définitivement, les candidats ayant échoué au BP au cours des cinq dernières années ont été rappelés.
Dans des CFA plus petits, comme celui de Poitiers, « il n’y avait que deux redoublants cette année, difficile d’envisager mobiliser toute une équipe d’enseignants pour deux élèves », confie Delphine Martin. L’option des cours en distanciel ne semble pas être retenue non plus. Quatre centres étant rattachés à la faculté de Poitiers, l’ouverture d’une classe commune pourrait être une idée, mais les déplacements et les frais supplémentaires qui en découleraient pour les apprentis pourraient les dissuader. Autre question, le CFA le plus central aurait-il les capacités d’ouvrir cette classe ?
Les résultats seront connus mi-juillet et les différentes options évaluées à ce moment-là.
* Arrêté du 17 octobre 2022 portant abrogation de la spécialité « préparateur en pharmacie » de brevet professionnel
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