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Des mesures touchent les pharmaciens et les expérimentations pullulent
La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2017, adoptée le 5 décembre 2016, comporte plusieurs volets qui impactent plus ou moins directement l’officine.
Elle a fait couler beaucoup d’encre, mais la voilà inscrite dans la loi. L’expérimentation pour trois ans de la vaccination par les pharmaciens (article 66) ne concernera toutefois que l’administration du vaccin de la grippe aux adultes. Un décret doit maintenant fixer « les conditions de désignation des officines des régions retenues pour participer à l’expérimentation, les conditions de formation préalable des pharmaciens, les modalités de traçabilité du vaccin […], de financement et de rémunération… » Les généralistes pourront, eux, détenir un stock de vaccins contre la grippe en vue de son administration. Là encore, le test est de trois ans et les médecins devront obtenir l’autorisation du directeur général de l’Agence régionale de santé.
Plusieurs mesures sur les médicaments
La loi permet également l’interchangeabilité des biosimilaires en cours de traitement (article 96). « Dans le cas où il initie un traitement avec un médicament biologique, le prescripteur informe le patient de la spécificité des médicaments biologiques et, le cas échéant, de la possibilité de substitution. Le prescripteur met en œuvre la surveillance clinique nécessaire ». L’article 69 autorise, lui, la délivrance de produits de santé par les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (Caarud), tel le naloxone, traitement de l’urgence respiratoire par surdose d’opiacés. La LFSS instaure aussi des dispositions visant à réformer en partie la prise en charge des médicaments sous autorisation temporaire d’utilisation (ATU) et crée un fonds pour le financement de l’innovation pharmaceutique.
Expérimentations toute !
L’expérimentation sur les parcours de soins des personnes âgées en risque de perte d’autonomie (Paerpa) est prolongée jusqu’au 31 décembre 2018, celles de télémédecine le sont d’un an et élargies à tout le territoire. Autres tests prévus : le parcours de prise en charge des personnes souffrant de douleurs chroniques (durée de trois ans) et le repérage et la prise en charge de la souffrance psychique des 6-21 ans. Enfin, l’article 92 encadre le télésuivi de l’observance pour certaines maladies chroniques listées par la Haute Autorité de santé. Avec, à la clé, une éventuelle modulation du tarif de responsabilité mais sans qu’une moindre utilisation ne conduise « à une augmentation de la participation de l’assuré […] aux frais afférents à ce dispositif… »
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