Métier Réservé aux abonnés

Baisse de prix à la pompe à protons

Publié le 30 mars 2013
Par Christine Julien
Mettre en favori

Elle l’avait dit, Porphyre l’avait écrit. Marisol Touraine, ministre de la Santé lors de la présentation de PLFSS (1) 2013 en octobre 2012 évoquait le milliard d’économies à réaliser sur les produits de santé. Les baisses de prix ont débuté, et c’est au tour des inhibiteurs de la pompe à protons (Journal officiel du 26 février 2013). Dès mars, ou juillet pour certaines, les tarifs des cinq molécules suivantes et des génériques sont revus à la baisse : ésoméprazole (Inexium), lansoprazole (Lanzor, Ogast), oméprazole (Mopral), pantoprazole (Eupantol, Inipomp) et rabéprazole (Pariet). La baisse, de 5 à près de 30 %, est l’exemple concret de la politique des convergences de prix par classe tarifaire engagée par le gouvernement. D’ailleurs, la lettre de mission au directeur du Comité économique des produits de santé (CEPS), Dominique Giorgi est claire. Le prix des princeps va baisser et se rapprocher de celui des génériques, à l’issue d’une période de cinq ans à compter de la date de commercialisation du premier générique. En 2014, ce sera au tour des statines. Une saine raison pour commencer à informer sur les vertus du régime méditerranéen, dont une étude (2) vient de révéler les bienfaits chez les personnes à haut risque cardiovasculaire.

(1) Projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

(2) Predimed, New England Journal of Medecine, février 2012.

Publicité