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AINS et grossesse

Publié le 28 février 2017
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Ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, aspirine…, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont contre-indiqués dès le début du sixième mois de grossesse, quelle que soit la voie d’administration, cutanée comprise. Ils sont potentiellement toxiques pour le fœtus, même après une seule prise, avec un risque d’atteintes rénale et cardio-pulmonaire pouvant entraîner la mort in utero ou en néonatal. L’ANSM enfonce le clou car 5 000 à 6 000 prescriptions d’AINS persistent après le sixième mois ! Le célécoxib (Celebrex) et l’étoricoxib (Arcoxia) sont, eux, contre-indiqués durant toute la grossesse.

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