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Zonegran : une alternative dans l’épilepsie

Publié le 10 novembre 2007
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Le zonisamide est un anticonvulsivant de structure originale dérivé du benzisoxazole. Bloquant les canaux calciques et sodiques voltage-dépendants et ouvrant les canaux chlore (action agoniste gabaergique), il s’agit, sur le modèle animal, d’un antiépileptique de spectre large.

Quatre essais contrôlés en double aveugle versus placebo ont inclus 500 patients sur une période allant jusqu’à 24 semaines. Elles ont montré que la médiane de réduction de la fréquence des crises partielles est proportionnelle à la posologie de zonisamide. Cinq études en ouvert, d’une durée allant jusqu’à 7 ans, ayant inclus environ 700 sujets, ont confirmé la sécurité d’utilisation à long terme de cet anticonvulsivant. Plus de un million de patients épileptiques ont été traités à ce jour par le zonisamide, commercialisé depuis des années dans certains pays.

La cinétique du zonisamide est linéaire. Sa demi-vie d’élimination (de 60 heures) permet une administration unique quotidienne concourant à favoriser l’observance. Cet antiépileptique n’a pas d’impact sur le complexe enzymatique du cytochrome P450 : il n’interagit pas avec les autres anticonvulsivants auxquels il est associé.

Zonegran est indiqué en association dans le traitement de l’épilepsie partielle de l’adulte avec ou sans généralisation secondaire. C’est un outil thérapeutique supplémentaire. Il n’apporte pas d’amélioration au service médical rendu (ASMR V).

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