vos clients l’ont lu

Des avancées en rhumatologie

Le dossier santé du mois d’octobre de Notre Temps balaie les progrès réalisés en rhumatologie. Dans le traitement de l’arthrose, le Pr Flipo estime que la glucosamine et la chondroïtine ont prouvé leur action sur la douleur et la gêne, mais regrette que les autorités de santé françaises ne les reconnaissent pas comme traitement de fond de l’arthrose. Bonne nouvelle : le premier médicament composé de glucosamine arrive tout juste dans les officines. Il s’appelle Voltaflex, (comprimés de 625 mg) et est commercialisé par Novartis Santé familiale pour soulager les symptômes liés à une arthrose légère à modérée du genou. Jusqu’à présent, la glucosamine était en effet disponible en France avec le statut de complément alimentaire. L’arrivée d’Arcoxia est aussi annoncée dans un futur proche, contrairement à Santé Magazine qui laisse sous-entendre à un public non averti que l’étoricoxib est déjà en vente (voir Le Moniteur n° 2742 du 6.9.2008).

L’aspirine pour le ménage !

Si une de vos patientes vous demande des boîtes d’aspirine et que vous vous assurez que c’est bien pour son usage personnel, vous serez peut-être surpris d’apprendre que c’est pour un usage ménager ! C’est qu’elle aura lu les bons (?) conseils d’Esprit Femme ! L’aspirine est en effet citée comme l’un des dix « produits malins » à avoir chez soi… pour nettoyer la cuvette des toilettes, dégraisser les casseroles ou déboucher un évier. La dose d’aspirine dans cette « indication » n’est pas précisée ! L’aspirine est juste (!) qualifiée de produit « universel, économique et écologique ». Etonnant ! Une bonne occasion de rappeler que l’aspirine est un médicament et que sa place est avant tout dans l’armoire à pharmacie, et non sous un évier !

Des autotests qui ne sont plus en vente !

Esprit Femme consacre un dossier à « l’automédication sans risque ». Les autotests sont conseillés, mais deux produits qui n’existent plus sont cités : Cholescreen (pour dépister un excès de cholestérol) et le test de ménopause Viola… La rédaction rappelle, à bon escient, aux lectrices du numéro d’octobre achetant des médicaments en libre accès de faire valider leur choix par le pharmacien : « Il est là pour vous conseiller. » Ouf !