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Rotarix : encore à éviter

Publié le 5 juin 2010
Par Véronique Pungier
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Le 26 mai, l’Afssaps a annoncé qu’elle maintenait sa recommandation, « à titre de précaution », de ne toujours pas utiliser Rotarix. Elle préconise par ailleurs « un usage attentif et sélectif du vaccin Rotateq, prenant en compte les situations individuelles de vulnérabilité particulièrement forte aux infections à Rotavirus qui nécessitent une vaccination ». Au vu des analyses menées sur les lots de vaccins depuis la fin mars, on sait que des Circovirus porcins entiers ont été retrouvés dans les phases initiales et intermédiaires de fabrication du Rotarix, à la différence du Rotateq dans lequel des fragments d’ADN de Circovirus porcin ont seulement été détectés pour le moment. Or seul un virus entier peut transmettre son ADN à la cellule hôte qu’il infecte, d’où la différence de précautions d’emploi émises par l’Afssaps à l’égard des deux vaccins contre les gastroentérites à Rotavirus. De son côté, l’Agence européenne n’estime pas nécessaire de restreindre l’emploi des deux vaccins.

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