- Accueil ›
- Préparateurs ›
- Délivrance ›
- « Je suis à bout… Mon mari ronfle »
« Je suis à bout… Mon mari ronfle »
La bronchopathie chronique n’est pas seulement source de tensions familiales. Elle nuit à la qualité de vie du ronfleur et peut entraîner un déficit respiratoire.
Des origines très diverses
Le ronflement, bruit très caractéristique, est dû à la vibration excessive des tissus mous de l’arrière-gorge (luette, voile du palais…). Sous l’effet du vieillissement, d’un excès de poids mais aussi de la prise de somnifères, d’alcool ou de tabac, ces tissus perdent de leur tonicité, le pharynx se rétrécit et les mouvements respiratoires se font plus bruyants. Un nez obstrué, une mâchoire anormalement reculée, une langue trop épaisse, une luette trop longue peuvent avoir le même effet. Si les hommes sont huit fois plus touchés que les femmes, c’est que leurs muscles du cou, naturellement plus développés, pèsent davantage sur leurs voies respiratoires.
Les apnées du sommeil
La première motivation du ronfleur qui vient vous demander conseil est d’épargner de nouvelles nuits blanches à la personne qui partage sa vie. Il ignore souvent qu’il en va de son propre bien-être. S’il est chronique, son ronflement peut en effet être la manifestation d’un « syndrome de résistance élevée des voies respiratoires supérieures », qui va se traduire par un sommeil léger et une mauvaise oxygénation, d’où une fatigue diurne, des problèmes de concentration, d’irritabilité ou encore des céphalées à répétition. Dans les cas prononcés, on assiste à de véritables apnées, d’où une mauvaise oxygénation chronique qui prédispose le ronfleur à des troubles du rythme cardiaque, une hypertension artérielle, une insuffisance coronarienne voire un infarctus du myocarde.
Traitements
À partir du moment où le ronflement est gênant, il est recommandé de consulter un spécialiste ORL qui recherchera des anomalies sur le voile du palais, la base de la langue ou dans les fosses nasales, et décèlera des apnées du sommeil éventuelles.
Hygiène de vie
Quelques mesures hygiénodiététiques peuvent parfois stopper ce désagrément : régime amaigrissant pour les personnes présentant une surcharge pondérale, arrêt du tabac et/ou de la consommation d’alcool, de somnifères, adoption d’une position sur le côté durant le sommeil.
Produits conseil en pharmacie
• Les sprays. Ces produits à pulvériser dans le nez ou la gorge ont une action tonifiante et lubrifiante sur les muqueuses de l’arrière-gorge et donnent donc de bons résultats quand le ronflement n’est pas dû à une particularité anatomique.
• Les gouttières dentaires thermoadaptables. Vendues en pharmacie, ces gouttières entraînent une avancée de la mâchoire inférieure, évitant ainsi le positionnement de la langue sur le voile du palais. Toutefois, des gouttières sur mesure peuvent être fabriquées par un prothésiste dentaire.
Traitement chirurgicaux
L’opération classique consiste à raccourcir le voile du palais, à enlever une partie de la luette ou encore à retirer les amygdales si elles sont obstructives. Réalisée sous anesthésie générale et rarement remboursée par la Sécurité sociale, cette intervention provoque de fortes douleurs postopératoires. D’autres techniques moins invasives donnent des résultats quasi équivalents (80 % de réussite) : la coagulation par radiofréquences (Somnoplastie), qui va rigidifier le voile du palais, et le laser au CO2.
- Formation à la vaccination : pas de DPC pour les préparateurs en 2025
- [VIDÉO] De la grossesse à la naissance : un accompagnement en officine personnalisé proposé par Amandine Greco, préparatrice
- [VIDÉO] Accompagnement post-natal en officine : les papas aussi !
- Entretiens pharmaceutiques en oncologie : tous concernés !
- Coqueluche : « Les bénéfices de la vaccination pendant la grossesse sont incontestables »