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« J’ai mal à la tête »
Seuls les maux de tête ou céphalées d’intensité légère à modérée sans signes accompagnateurs sont pris en charge au comptoir.
La plainte au comptoir
Les principales causes du mal de tête sont la migraine, et la céphalée de tension généralement liée à un surmenage ou à un stress. Une céphalée peut accompagner une maladie infectieuse (grippe, sinusite…), traduire un problème vasculaire (HTA, algie vasculaire de la face..), être un effet indésirable médicamenteux (dérivé nitré, inhibiteurs calciques, certains antirétroviraux…) ou signer une intoxication au monoxyde de carbone ou CO (chauffage défectueux).
Cibler la prise en charge
La céphalée sans signes associés relève du conseil officinal. Ce qui nécessite une consultation médicale : une céphalée inhabituelle, de survenue brutale, de forte intensité et/ou accompagnée de fièvre, de raideur de la nuque, de douleur oculaire, de vomissements ou d’hypertension artérielle ; une céphalée chronique ; une migraine.
Conduite de l’interrogatoire
« Depuis combien de temps avez-vous mal à la tête ? » : permet de suspecter une autre étiologie. « Avez-vous mal à la tête de temps en temps ? », « Combien de fois par mois ? » et « Quelle est la durée de la douleur ? » : oriente vers une migraine ou une céphalée chronique et donc vers le médecin.
« La douleur est-elle venue progressivement ? » : élimine une éventuelle urgence médicale. « D’autres membres de la famille ont-ils aussi mal ? » : suspecte une éventuelle intoxication au CO. « Avez-vous déjà pris quelque chose ? », et « Suivez-vous un traitement particulier ? » : évite surdosages et contre-indications. « Êtes-vous susceptible d’être enceinte ? » : contre-indique les anti-inflammatoires non stéroïdiens par prudence.
Expliquer la démarche
Le traitement doit être bref et épisodique. L’antalgique conseillé va supprimer la douleur dans les deux heures suivant la prise. Si ce n’est pas le cas ou si la douleur réapparaît, il est prudent de consulter.
Les traitements
Les antalgiques
Privilégier ibuprofène et paracétamol en première intention en respectant les contre-indications. Pas d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine et ibuprofène) chez la femme enceinte même si la contre-indication n’est qu’à partir du cinquième mois révolu, chez les sujets à risque d’insuffisance rénale (personnes âgées, diabétiques…) et en cas de varicelle.
••L’ibuprofène. À la dose de 200 à 400 mg/prise toutes les 6 heures sans dépasser 1200 mg/ jour (pour un poids supérieur à 40 kg). Contre-indications : antécédents d’allergies à un AINS, grossesse au-delà de 24 semaines d’aménorrhée pour des doses supérieures à 100 mg/jour, ulcère gastroduodénal en évolution, maladie et risque hémorragique, insuffisances hépatique, rénale et cardiaque sévère, lupus erythémateux. Déconseillé avec les anticoagulants.
•Paracétamol. À la dose de 500 à 1 000 mg toutes les 4 à 6 heures sans dépasser 4 g/jour. Contre indication : insuffisance hépatocellulaire.
•Aspirine. À la dose de 500 à 1 000 mg/prise et pas plus de 3 g/jour. Contre-indications : idem ibuprofène sauf lupus ; anticoagulants oraux, méthotrexate supérieur à 15 mg/ semaine.
Hygiène de vie
Du froid appliqué sur le front et les temps (bandeau anti-migraine, gant mouillé…) peut soulager. Suggérez le repos, le calme et l’abandon des écrans (ordinateur, télé).
Retrouvez sur WK.Pharma.fr dans l’onglet « Conseils », « l’aide mémoire pharmacien » sur les céphalées et la « fiche conseils à remettre au patient » « Mal à la tête ».
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