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Garantir des cosmétiques bébé de plus en plus sûrs
Il n’y a pas lieu d’utiliser des produits cosmétiques chez les prématurés tant qu’ils séjournent en service de néonatalogie. » Le directeur général de l’Afssaps l’a affirmé lors de la présentation du projet de recommandations pour l’évaluation des produits cosmétiques destinés aux enfants de moins de 3 ans élaborées par la Commission de cosmétovigilance. Le texte d’abord destiné aux fabricants est actuellement soumis à consultation publique. Il doit être finalisé d’ici la fin de l’année. Il précise les facteurs de risque à prendre en compte spécifiquement comme le siège, une surface cutanée importante protégée par les couches créant un milieu occlusif, chaud et humide, favorable à l’absorption percutanée de substances. Autre facteur de risque : l’immaturité des systèmes métaboliques jusqu’à l’âge de 1 an environ. Doivent aussi être pris en compte les comportements des bébés (doigts dans la bouche…) à l’origine d’une absorption secondaire des produits appliqués sur la peau et les produits sans rinçage qui nécessitent des contrôles renforcés. Est ensuite détaillée l’évaluation de la sécurité des ingrédients et des produits finis.
Qualité globalement satisfaisante
La présentation du projet a aussi été l’occasion de revenir sur l’enquête menée l’hiver dernier par l’Afssaps et la DGCCRF auprès des fabricants : au total, 32 inspections portant sur 79 produits avec 58 prélèvements. Tous les produits contrôlés avaient une bonne qualité microbiologique. L’étiquetage était globalement satisfaisant (15 produits présentaient des anomalies). Cependant la qualité de l’évaluation de la sécurité pour la santé humaine doit être améliorée ! Sur 47 produits contrôlés, 3 produits n’avait pas été évalués et 44 évaluations « ont été jugées perfectibles ».
D’où l’intérêt des recommandations de l’Afssaps qui seront d’ailleurs complétées par des recommandations de bon usage des produits cosmétiques à l’attention des parents.
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