Délivrance Réservé aux abonnés

Galvus : second inhibiteur de DPP-4

Publié le 24 octobre 2009
Mettre en favori

La vildagliptine est un inhibiteur de la dipeptidylpeptidase 4 (DPP-4), comme la sitagliptine (Januvia, Xelevia). Exprimé de façon ubiquitaire dans l’organisme, ce complexe enzymatique est fixé aux membranes cellulaires ou libre dans le sang. La DPP-4 inhibe notamment deux incrétines, la GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et le GIP (glucose-dependent insulinotropic polypeptide), deux hormones sécrétées par les cellules endocrines de l’intestin en réponse à l’ingestion de nutriments qui stimulent la sécrétion d’insuline par le pancréas. Leurs récepteurs sont exprimés dans de nombreux tissus (pancréas, estomac, muscles, coeur, poumons, cerveau). Les incrétines exercent un effet insuline-like sur les tissus périphériques et un effet protecteur et prolifératif sur les cellules bêta. En inhibant la DPP-4, la vildagliptine augmente finalement le taux d’incrétines et améliore le contrôle glycémique, en association à la metformine ou un agoniste des récepteurs PPAR-gamma (thiazolidinediones) en monothérapie. Elle expose peu au risque d’hypoglycémie lorsqu’elle est administrée en monothérapie ou avec un insulinosensibilisateur (metformine, glitazones).

Les données présentées à la Commission de la transparence ne permettent pas de comparer vildagliptine et sitagliptine. Seules deux études de non-infériorité, en association à la metformine, versus glimépiride ou pioglitazone, sont disponibles. Il n’existe pas de comparaison directe versus d’autres bithérapies recommandées. Aucune étude n’a montré une efficacité supérieure de la vildagliptine en association à un antidiabétique oral par rapport à une association d’antidiabétiques oraux de référence. Pour la HAS, Galvus n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu dans la prise en charge des patients diabétiques de type 2 (ASMR V).

Publicité