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Atriance, un traitement de 3e ligne de leucémies à cellules

Publié le 17 novembre 2007
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Atriance est le nouvel anticancéreux de GlaxoSmithKline. Employée jusqu’à présent dans le cadre d’ATU nominatives, cette spécialité a le statut de médicament orphelin. Réservée à l’usage hospitalier, Atriance se compose de nélarabine, une prodrogue de l’analogue déoxyguanosine. Elle est transformée dans l’organisme en un métabolite actif (ara-GTP) qui s’accumule dans les cellules leucémiques, inhibant de fait la synthèse d’ADN, pour aboutir ainsi à la mort cellulaire.

Ce traitement administré en intraveineuse concerne deux types de cancers relativement rares. La leucémie aiguë lymphoblastique à cellules T et le lymphome lymphoblastique à cellules T. La première est le cancer le plus fréquent de l’enfant. Le second est un sous-groupe rare de lymphome non hodgkinien.

Permettre une allogreffe

Le recours à ce nouvel antinéoplasique est autorisé chez les patients en échec à au moins deux traitements de chimiothérapie. Il s’agit d’obtenir une réponse complète pour pouvoir envisager ensuite une greffe allogénique. Chez l’adulte, Atriance s’administre à la dose de 1 500 mg/m2/jour aux jours J1, J3 et J5 au cours de cycles de 21 jours. En pédiatrie, la dose de nélarabine est de 650 mg/m2/jour pendant cinq jours tous les 21 jours.

A cause de la neurotoxicité de la molécule, les patients sont surveillés de façon étroite. Atriance provoque aussi fréquemment de la fatigue, des troubles gastro-intestinaux, hématologiques, respiratoires et de la fièvre.

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