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Testez-vous !
L’accès direct s’impose doucement dans les officines. Mais concrètement, êtes-vous prêts ? À vos stylos !
Suite à la prise d’un médicament en accès direct, un patient se plaint d’avoir fait une crise d’épilepsie. Pourtant, il n’en avait pas fait depuis des années et la notice ne mentionne pas ce risque.
a) Vous le rassurez, ces médicaments sont tous sûrs et leurs effets indésirables sont bien connus, c’est la raison pour laquelle ils sont en accès direct.
b) Vous déclarez immédiatement ce cas au centre régional de pharmacovigilance, comme pour tout autre médicament.
c) Vous invitez votre patient à déclarer cet effet directement à l’Afssaps en lui remettant le formulaire approprié comme prévu dans le décret.
>> Réponse b) : Une fiche de déclaration spécialement destinée aux pharmaciens est disponible sur les sites internet de l’Afssaps et de l’Ordre National des Pharmaciens. Cependant, la possibilité de déclaration à l’Afssaps, directement par le patient, de tout problème survenant sur un médicament de prescription facultative pourrait prochainement être effective.
L’accès direct à l’officine :
a) Est laissé au libre arbitre de chaque titulaire.
b) Est obligatoire dans les agglomérations de plus de 5 000 habitants.
c) Sera rendu obligatoire pour toutes les officines dans un décret dont la parution est prévue pour 2010.
>> Réponse a).
Que recouvre le terme « médication familiale » ?
a) Les médicaments destinés à traiter des symptômes courants et bénins, pour une durée limitée, sans l’intervention du médecin, avec l’aide du pharmacien.
b) Un produit, avec ou sans AMM, destinés à traiter des symptômes courants et bénins, pour une durée limitée, sans l’intervention du médecin, avec l’aide du pharmacien.
c) Un produit, avec ou sans AMM, non remboursé, destinés à traiter des symptômes courants et bénins, pour une durée limitée, sur conseil du médecin, avec l’aide du pharmacien.
>> Réponse a) : Ce terme recouvre des médicaments, pourvus d’une AMM.
Parmi ces critères, lequel n’est pas obligatoire pour les médicaments en accès direct ?
a) Prescription médicale facultative.
b) Posologie et contenu du conditionnement adapté à la durée de traitement.
c) Notice d’information compréhensible par le patient.
d) Inscription sur la liste à la demande du titulaire de l’AMM et après avis de la Commission d’autorisation de mise sur le marché.
e) Présence d’une pastille d’inviolabilité.
f) Pas d’interdiction ou de restriction en matière de publicité auprès du public.
>> Réponse e) : Le décret prévoyant une pastille d’inviolabilité a déjà été refusé une fois par l’Union européenne et a peu de chance d’être accepté. Les autres pays bénéficiant du libre accès n’exigeant pas cette mesure.
Aucun médicament remboursable ne peut être en accès direct.
a) Vrai.
b) Faux.
>> Réponse b : Le non remboursement n’est pas un critère de non éligibilité selon les termes du décret. Toutefois, pour le moment, la ministre de la Santé a précisé que l’accès direct était réservé aux non remboursables.
Quelles sont les mesures prévues par le décret pour l’agencement du rayon « accès direct » prévues par le décret (plusieurs réponses) ?
a) Un espace dédié.
b) Un meuble de couleur différente des autres de l’espace de vente.
c) À proximité des postes de dispensation.
d) La mise à disposition de documents d’information pour le grand public.
e) Le nombre de références proposées inférieur à 40.
f) Des prix visibles.
>> Réponses a), c), d), f). Des documents d’information destinés au public et de dispensation destinées aux officinaux ont été élaborés conjointement par le Cespharm et l’Afssaps (Règles d’or de l’automédication, Fiches pathologies, Fiches médicaments…). Disponibles sur simple demande auprès du Cespharm et sur le site Internet de l’Afssaps.
Peut-on mettre en accès direct d’autres produits non prévus dans la liste de l’Afssaps ?
a) Oui, à condition que le principe actif et la posologie soient exactement les mêmes (sels, dosages…) que ceux d’un produit y figurant.
b) Oui, à condition que le principe actif, la posologie et le nombre d’unités par boîte, soient exactement les mêmes (sels, dosages…) que ceux d’un produit y figurant.
c) Non, sous peine de poursuites disciplinaires.
>> Réponse c).
Les médicaments en accès direct peuvent-ils être inscrits au Dossier Pharmaceutique ?
a) Oui.
b) Non.
>> Réponse a).
Un patient de 60 ans qui pense avoir une tendinite à l’épaule vient de prendre de l’ibuprofène 200 dans l’espace « accès direct ». Il sait que le traitement est long et souffre de gastrites récurrentes. Vous lui proposez :
a) De prendre l’ibuprofène à raison de 200 mg trois fois par jour au cours des repas.
b) De l’ibuprofène à raison de 200 mg trois fois par jour accompagné d’un pansement gastrique en cas de survenue d’éventuelles brûlures.
c) De ne pas prendre de l’ibuprofène mais du paracétamol à raison de 1 g trois fois par jour.
>> Réponse : Aucune ! Les médicaments proposés en libre accès sont indiqués pour des traitements symptomatiques de courte durée, ce qui n’est pas le cas des tendinites qui nécessitent une consultation.
Une mère vient de prendre dans le rayon «accès libre» une boîte de 28 patchs Nicotinell TTS 14 mg pour poursuivre le sevrage commencé par son fils de 15 ans, vous lui conseillez :
a) Des substituts oraux, les patchs étant réservés aux plus de 16 ans.
b) Une boîte dosée à 7 mg, seul dosage de patch autorisé aux personnes âgées de moins de 16 ans.
c) De changer de lieu d’application chaque jour pour éviter les irritations locales.
>> Réponses c). Remarque : une grande partie des patchs nicotiniques sont utilisables dès l’âge de 15 ans.
Un patient sous traitement anticoagulant oral se plaint d’une douleur musculaire . Que peut-il prendre sans risque hémorragique ?
a) De l’aspirine à moins de 2 g par jour.
b) De l’ibuprofène à raison de 200 mg deux fois par jour.
c) Du paracétamol à dose maximale.
>> Réponse : aucun. Il y a un risque d’augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et d’hémorragie en cas de prise de paracétamol à la dose maximale (4 g/j) pendant au moins quatre jours.
Les AINS et l’aspirine sont contre-indiqués chez la femme enceinte :
a) Durant toute la grossesse.
b) À partir du quatrième mois de grossesse.
c) À partir du cinquième mois de grossesse révolu.
>> Réponse c).
Parmi ces indications, laquelle n’a pas de référence en accès direct (selon la liste actuelle) ?
a) Alopécie.
b) Bouton de fièvre.
c) Mycoses génitales.
d) Pied d’athlète.
>> Réponse c) : Pour les autres : Alopécie : minoxidil 2 %, Bouton de fièvre : Aciclovir 5 % tube de 2 g, pied d’athlète : Lamisilate 1 %, tube de 10 g.
La famotidine est un anti-acide anti-histaminique H2 disponible en accès direct (Pepcidac). Votre conseil :
a) Prendre un comprimé avant les repas et/ou au moment des douleurs, pas plus de 2 par jour et pendant deux semaines maximum.
b) Prendre un comprimé après les repas, pas plus de 2 par jour et pendant deux semaines maximum.
c) Prendre un comprimé après les repas, pas plus de 2 par jour et pendant une semaine maximum.
>> Réponse a).
Madame X s’étonne de voir Sédatif PC et la tisane n°4 Médiflor diurétique dans votre espace « accès direct », elle pensait qu’ils l’étaient déjà puisque ce sont des produits naturels. Vous lui expliquez :
a) Ces médicaments étaient déjà en accès libre, mais on les met avec les autres pour étoffer l’offre.
b) Non, ces médicaments n’étaient pas en libre accès. Phytothérapie et homéopathie sont aussi des médicaments avec des posologies et des précautions. Seuls certains d’entre eux sont en libre accès dorénavant.
c) Oui, avec cette nouvelle mesure, tous les médicaments de phytothérapie et d’homéopathie sont désormais passés devant le comptoir, on ne peut pas tous les mettre par manque de place, mais on a choisi ceux-ci.
>> Réponse b).
Lequel de ces médicaments indiqués en cas de rhinite allergique ne peut pas être proposé aux clients dans l’espace « accès direct » de votre officine ?
a) Humex allergie cétirizine 10 mg en comprimés.
b) Humex rhinite allergique comprimés.
c) Humex rhume des foins à la béclometasone, suspension pour pulvérisation nasale.
>> Réponse b) : Humex rhinite allergique comprimés contient de la pseudoéphedrine, vasonstricteur et décongestionnant nasal, qui n’est pas retenue dans la liste actuelle des molécules en libre accès.
En cas de rhume, quels sont les symptômes pour lesquels vous recommandez aux clients de consulter un médecin (plusieurs réponses possibles) ?
a) En cas d’écoulement nasal d’une seule narine.
b) En cas de fièvre supérieure à 37,5 °C.
c) En cas de gêne respiratoire.
d) Si les symptômes persistent sans amélioration au-delà de quatre jours.
>> Réponses a) et c) : La consultation s’impose toutefois en cas de fièvre supérieure à 38,5 °C et si les symptômes persistent sans amélioration au-delà de 10 jours.
Retrouvez la liste des médicaments en accès libre
sur WK.Pharma.fr.
Résultats du test
Comptez 1 point par réponse juste (lorsque plusieurs réponses sont possibles, toutes doivent être données) puis faites le total.
Entre 0 et 6 points :
Vous faisiez quoi les 4 derniers mois, un trek au Népal ? Le libre accès est arrivé…il va falloir réviser !
Entre 7 et 12 points :
Bien mais peut mieux faire ! Pour combler vos lacunes, faites un tour sur le site de l’Afssaps, rubrique « Médicaments en accès direct », une mine d’info !
Entre 13 et 17 points :
Bravo, le libre accès n’a pas de secrets pour vous. Pour ou contre cette mesure, vous êtes à la pointe de l’actualité… et du conseil.
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