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Installer un distributeur de parapharmacie
Le distributeur de parapharmacie offre un dépannage 24 heures sur 2 4et 7 jours sur 7 en produits de première nécessité. Un service très apprécié, mais encore peu rentable.
Un distributeur, c’est quoi ?
Un distributeur de parapharmacie est un automate installé en devanture d’officine. Il permet de se fournir en produits de parapharmacie 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Réfrigéré, il accepte les paiements par carte ou en espèces. Sa vitre blindée, son clavier bancaire, son monnayeur et ses serrures sécurisés le protègent des actes de vandalisme. La plupart des modèles disposent d’une ouverture par l’intérieur pour charger les produits et la monnaie. Ils contiennent en moyenne 70 références, et 5 à 10 articles en profondeur.
Ses dimensions sont variables, pour s’adapter au souhait du pharmacien et à la configuration de l’officine. Certaines sociétés offrent la possibilité de gérer les stocks de produits et de monnaie du distributeur via Internet, voire de déclencher des alertes en cas de rupture de stocks. Autres options : un système de délivrance des promis (une fois le conseil délivré lors d’une visite antérieure), un guichet de garde intégré, un lecteur de cartes Vitale ou un capteur comptabilisant les passages et arrêts.
Son emplacement
Utile en tout lieu
En zone touristique ou en centre-ville, le distributeur de parapharmacie 24 h/24 et 7 j/7 a désormais sa place même en milieu rural. « À 50 km d’une grande ville, j’offre un dépannage d’urgence non négligeable aux habitants de ma commune », relève Marie Vidal, titulaire à Aubigny-sur-Nère (Cher). Les produits proposés intéressent toutes les clientèles. L’emplacement a donc peu d’importance, à une exigence près, être situé sur un lieu de passage (place…).
En vitrine ou à l’extérieur
Le distributeur est souvent installé en vitrine, parfois placé hors de l’officine. Dans ce cas, l’emplacement doit appartenir au pharmacien et être situé à proximité. Le patient doit pouvoir associer l’automate à la pharmacie.
Adapter son offre
Notoriété privilégiée
Préservatifs, sérums physiologiques, biberons, tétines… Si le distributeur ne contient aucun médicament, tous les produits de parapharmacie peuvent y trouver leur place, sous condition d’un boîtage adapté. « La machine n’est pas faite pour faire découvrir de nouveaux produits, mais pour dépanner, rappelle Sophie Roussel, directrice marketing chez Alliadis. Il convient d’y placer des produits connus, à forte demande ».
Discrétion assurée
Les préservatifs figurent parmi les meilleures ventes. Le choix élargi et la garantie d’une meilleure discrétion les rendent plus populaires que les distributeurs de préservatifs. « Lorsqu’une personne se présente devant le distributeur de para, on ne sait pas ce qu’elle veut acheter, précise Annick Larché, titulaire à Savonnières (Indre-et-Loire). Lors de la récupération, le panier creux et plat entrave la visibilité du produit. »
Innover et se diversifier
L’automate est l’occasion de référencer d’autres articles connus. « Je n’aurais peut-être jamais décidé de vendre des petits pots pour bébé si je n’avais pas eu de distributeur », confie Annick Larché. Marie Vidal prévoit, elle, d’y placer des éthylotests, dont la possession par les automobilistes sera obligatoire à partir du 1er juillet.
S’adapter aux demandes
Le choix des produits dépend aussi de l’environnement « Depuis que le camping a ouvert à côté, j’ai ajouté des produits de première hygiène, gels douche, brosses à dents, crèmes solaires, crèmes apaisantes pour piqûres », indique Annick Larché. Il est préférable de faire tourner les références aussi en fonction des saisons.
Gains multiples
Des parts de marché
« Certains de nos clients ont pour objectif de reprendre le marché de la sexualité aux grandes et moyennes surfaces », confie Sophie Roussel. Le service 24 h/24 et 7 j/7 s’adapte aux nouveaux modes de consommation, avec sa disponibilité immédiate et permanente.
Fidéliser la clientèle
Le patient apprécie qu’on pense à lui. « Nous avons de très bons retours sur la présence du distributeur, même de la part de clients qui ne l’ont pas utilisé », se réjouit Florence Pistre, titulaire à Rodez (Aveyron). L’automate permet de désengorger l’officine aux heures de grande affluence. « Environ 30 % du chiffre d’affaires généré par le distributeur est réalisé pendant la journée », indique Jean-Luc Fourmond, gérant de Retinco. L’automate permet de conserver une clientèle pressée, et de libérer du temps pour le conseil et les ordonnances.
Accroître sa notoriété
L’originalité du service fait parler de lui… et donc, de l’officine. Le distributeur apporte une certaine notoriété, une image moderne, un moyen de se différencier et de marquer les esprits.
Une rentabilité évolutive
Du chiffre d’affaires en plus
Le distributeur permet de générer un chiffre d’affaires additionnel « sans augmenter le coût en personnel », précise Sophie Roussel. La logistique est peu contraignante. « Un remplissage complet une fois par semaine avant le week-end, et une vérification quotidienne du stock de monnaie, qui prend quelques secondes, confie Annick Larché. Les produits sont pris dans le stock global. Ils bénéficient d’un suivi identique à ceux mis en rayons, et effectué dans le même temps. »
Des gains en prévision
Aux mêmes prix qu’en rayon, « les produits vendus au distributeur sont ceux générant des marges à 50 %, rappelle Ramiro Fernandez, président de Pharmashop24 France. Certains pharmaciens, très bien placés en Espagne, ont réalisé des chiffres d’affaires de 2 000 à 4 000 €! » Avant de qualifier ces cas d’exceptionnels… La rentabilité économique du distributeur reste limitée. Elle ne doit pas être la première source de motivation du pharmacien. Selon les modèles et les marques, une machine coûte entre 19 000 et 25 000 € à l’achat (livraison et installation comprise, travaux non inclus). Elle peut être financée en leasing à raison de 400 à 500 € par mois sur 60 mois en moyenne. Un montant parfois supérieur au chiffre d’affaires mensuel généré les premiers temps. Mais « la fréquentation des distributeurs augmente lentement mais régulièrement », remarque Jean-Luc Fourmond, qui bénéficie d’un recul de trois ans sur la commercialisation.
Quatre sociétés sur le marché
• La petite parapharmacie (Retinco)
Les plus : quatre tailles possibles, service d’assistance complet (avec paramétrage, formation, assistance téléphonique, prestation miroiterie moyennant supplément), automate design respectant la charte couleur de l’officine.
• Pharma24 (Alliadis)
Les plus : quatre tailles possibles, pérennité de la société de service, appareil sécurisé selon des normes strictes.
• Pharmapost (Dipharma)
Les plus : écran de publicité pour un supplément de rentabilité, dimensions sur mesure, peut contenir jusqu’à 120 références,
• Pharmashop24 (CPM)
Les plus : vitrine étendue pour une meilleure exposition des produits, canaux modulables pour une adaptation aux produits, possibilité de modules additionnels.
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